Face à l’explosion des prix de l’énergie, les routiers sollicitent l’aide de l’État
Dans un communiqué de presse, la Fédération nationale des transporteurs routiers (FNTR) s'inquiète particulièrement de l'explosion du coût des énergies, notamment du gaz.
Inquiétudes et angoisses…Devant la hausse de prix de l’énergie, des organisations de transporteurs routiers demandent au gouvernement de “prendre des mesures d’urgence” afin de leur venir en aide.
Des mesures d’urgence
Avant que des entreprises se retrouvent en difficulté face à la hausse importante des prix du gazole et du gaz naturel, la FNTR (Fédération nationale des transporteurs routiers) souhaite que l’Etat réagisse et prenne des mesure de soutien : “Si les professionnels bénéficient d’un système de répercussion en pied de facture des variations des coûts du gazole et du gaz, cette disposition reste avant tout contractuelle et n’est en rien automatique. Même quand elle s’applique, la répercussion ne se fait pas toujours à bonne date et à bon niveau. Pour les transporteurs concernés, la facture s’alourdit de plusieurs milliers d’euros de semaine en semaine“, rappelle la Fédération.
La facture s’alourdit de plusieurs milliers d’euros de semaine en semaine
Pour la FNTR, il est donc ‘indispensable que l’Etat soutienne ponctuellement les entreprises du transport routier de marchandises, secteur stratégique de l’économie française, dans cette période de choc inflationniste qui met en péril leur survie”. L’OTRE (Organisation des Transporteurs Routiers Européens) remarque que le prix du gazole a augmenté de 45% en un an et le GNV (gaz naturel) de 250% en un an. L’OTRE rappelle que nos PME françaises ont su démontrer dès le début de la crise sanitaire leur rôle stratégique, contribuant à la résilience du pays.
Garantie d’un prix du carburant “figé”
Autre demande : un bouclier tarifaire énergie qui permettrait aux entreprises du secteur d’avoir la garantie d’un prix du carburant “figé”.
Pétrole et gaz plus chers : des professionnels du transport impactés en Limousin. Le Délégué Régional de la FNTR, François Cenut, redoute des conséquences à court et à long terme https://t.co/bdN3HUZNjP pic.twitter.com/APfC01z36f
— FNTR (@FNTR) March 3, 2022