Exposition aux écrans : l’OMS appelle à ce que les enfants de moins de 2 ans ne soient pas concernés
Dans ses nouvelles recommandations, l'Organisation mondiale de la santé appelle à bannir les écrans pour les moins de 2 ans et que jusqu'à l'âge de 5 ans, les enfants soient limités dans leur usage à une heure par jour.
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) apparaît très soucieuse de l’impact des écrans sur la très jeune population, en particulier dans ses nouvelles recommandations délivrées le 24 avril dernier. Dans un communiqué, elle indique que le but de ces recommandations est d’“aider à construire les bonnes habitudes dès l’enfance”.
Une partie non négligeable de ces conseils vise à réduire le plus possible la sédentarité des enfants. L’exposition aux écrans représente un danger dans le sens où, écrit Le Figaro, elle augmente le risque de sédentarité, perturbe le sommeil (autre grand sujet de préoccupation ici) et réveille la faim.
L’OMS appelle à limiter les écrans à une heure par jour entre 2 et 5 ans
L’OMS recommande aux parents d’interdire tout écran à leurs enfants avant leurs 2 ans. À partir de cet âge et jusqu’à 5 ans, l’organisation appelle à limiter cet usage à une heure par jour. L’article de nos confrères rappelle dans le même temps qu’aucune étude scientifique n’a jusqu’ici prouvé que le développement des jeunes enfants pouvait être perturbé par les écrans.
En octobre dernier, la ministre de la Santé Agnès Buzyn avait pourtant évoqué, en présence de députés, des “conséquences sur le développement du cerveau, l’acquisition du langage et le niveau de concentration” ainsi que des “troubles du sommeil et de la vision”.
Un besoin de s’adapter au quotidien des enfants
Pour Grégoire Borst, directeur du laboratoire de psychologie du développement et de l’éducation de l’enfant à l’université Paris Descartes, ces mesures, de même que les autres proposées, devront être adaptées au quotidien des enfants. L’exposition aux écrans peut ainsi être bénéfique ou nocive selon le type de programme présenté :
“Certains dessins animés peuvent par exemple améliorer le vocabulaire”. Penserait-on à Dora l’exploratrice ici ? Et le directeur d’ajouter qu’“il y a aussi des différences d’effets selon si l’enfant regarde passivement un programme ou est en interaction avec.”