Ex-otages en Syrie : la France aurait versé 18 millions d’euros pour leur libération
Un magazine allemand affirme que la France aurait payé une rançon de 18 millions d'euros contre la libération des journalistes en Syrie.
François Hollande, actuel chef d’État français, l’avait pourtant déclaré : jamais le gouvernement ne pourrait se résoudre à obtenir une libération d’otages contre le versement d’une quelconque somme d’argent. Pour le Président, une telle issue ne peut en effet se décider que par le biais de « négociations » et de « discussions ».
L’hebdomadaire allemand Focus semble cependant indiquer qu’Édouard Elias, Didier François, Nicolas Hénin et Pierre Torrès, retenus depuis juin 2013 en Syrie, ne doivent leur récente libération qu’au paiement d’une rançon de 18 millions d’euros. Focus invoque des sources proches de l’Otan pour affirmer que la somme aurait été convoyée vers Ankara par le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian, avant que les services secrets turcs ne la remettent aux ravisseurs.
Otages retenus en Syrie : la France connaissait-elle l’emplacement de leur détention depuis le début ?
Le magazine ajoute que la France aurait très tôt pris connaissance du lieu de détention des otages. Mais une intervention de l’État n’aurait pas pu se mettre en place en raison des combats menés en Syrie. On apprend grâce au JDD et sans surprises que le gouvernement « dément catégoriquement les informations contenues dans l’hebdomadaire cité ». Il en profite également pour réitérer « la position de la France sur la question des libérations d’otages telle que Laurent Fabius l’avait rappelée samedi dernier ».