Évelyne Dhéliat après la disparition de Jean-Pierre Pernaut : « Toute la rédaction était là, unie, abasourdie, te faisant une ovation »
Le 2 mars dernier, le journaliste et présentateur du journal télévisé de TF1 décédait des suites d'un cancer des poumons. Évelyne Dhéliat s'est confiée.
Comme Sylvie Tellier, extrêmement touchée par la mort de Jean-Pierre Pernaut, la présentatrice météo de TF1, Évelyne Dhéliat, a fait part de sa tristesse profonde après la disparition de Jean-Pierre Pernaut, un ‘JPP’ qu’elle a côtoyé durant des années dans les couloirs de la chaîne.
Lorsque Sylvie Tellier écrit sur Instagram être ‘marquée par la mort de Jean-Pierre Pernaut’,Évelyne Dhéliat a rendu hommage à son ami dans les colonnes du magazine Télé 7 jours par le biais d’une lettre émouvante.
Une amitié de plus de quarante ans
Dans sa lettre, Évelyne Dhéliat question : « Mais pourquoi cette si mauvaise idée de fumer, toi qui n’en avais que des bonnes ? Pourquoi es-tu parti ? À nous, cette fois-ci, tes collègues, tes copains, tes proches, de pousser un gros coup de gueule ! Pourquoi es-tu parti ? Si tu avais vu la salle de fabrication du journal le soir de ton départ… Toute la rédaction était là, unie, abasourdie, te faisant une ovation. Si tu voyais les témoignages d’amour et de reconnaissance qui nous arrivent de toute la France ! Comme j’aimerais pouvoir rembobiner le film de la vie pour t’empêcher d’aller fumer cette foutue clope, profitant du moment où je dictais mon texte pour la météo« .
T’empêcher d’aller fumer cette foutue clope
Pourtant, Évelyne Dhéliat ne souhaite garder en mémoire que les bons moments passés aux côtés de Jean-Pierre Pernaut : « Oublions les regrets pour ne penser qu’aux bons moments. Les casse-croûte matinaux dans ton bureau, apportés, avec les produits régionaux, par les correspondants qui t’aimaient tant ; les déjeuners après le 13 heures au self de TF1… Tu partageais avec ton équipe ces moments de détente et, parfois, de fous rires. Je les partageais aussi avec vous. Et ton rire, justement, rauque et joyeux, que l’on entendait du fond du couloir. Quant à nos propres souvenirs, ils recouvrent des décennies passées côte à côte dans le travail et souvent dans la vie. Tu as marqué pour toujours l’histoire de la télévision française. Tu nous manques, et ton empreinte est gravée à jamais dans nos cœurs. »