Eve Babitz, photographe, romancière et égérie d’Hollywood, est décédée
Eve Babitz, figure incontournable du Hollywood des années 60 et 70, est décédée. Elle nous quitte à l'âge de 78 ans.
Eve Babitz était un grand nom de la culture américaine des années 1960 et 1970. La photographe et romancière américaine est décédée à l’âge de 78 ans. Retour sur la vie de cette femme d’excès, notamment racontée dans “Eve à Hollywood”.
Eve Babitz, figure incontournable du Hollywood des années 60 et 70, est décédée
Eve Babitz était assurément l’une de ces L.A. Woman dont les Doors faisaient les louanges, tout à la fois muse et rapporteuse des nombreux excès du Hollywood des années 60 et 70. Elle s’est éteinte ce vendredi à l’âge de 78 ans, la triste nouvelle a été confirmée à la presse américaine par Lili Anolik, sa biographe. À ce stade, aucune précision n’a été rendue publique concernant les circonstances de sa mort.
Eve Babitz est née en 1943 à Hollywood d’un père violoniste et d’une mère architecte. Dès l’adolescence, cependant, elle se rapproche du showbiz américain et de ce qu’il a de plus néfaste, à savoir les fêtes, l’alcool et les drogues. À ses 14 ans seulement, elle commence à rédiger ses mémoires, un ouvrage intitulé Moi, je n’élèverais pas mon gosse à Hollywood. À 19 ans, grâce à son compagnon le commissaire d’exposition Walter Hopps, elle pose nue, jouant aux échecs face à Marcel Duchamp au Pasadena Museum of Art. Un cliché qui restera célèbre.
Elle nous quitte à l’âge de 78 ans
La jeune femme poursuit alors sa vie et sa carrière de photographe, tout en étant muse hollywoodienne, s’affichant au bras de Jim Morrison ou d’Harrison Ford, et chroniqueuse pour Vogue ou Rolling Stone. Des témoignages toujours sans filtre, tant sur sa vie sexuelle que sur ses expériences avec les substances illégales. Un pan de sa vie que les Français peuvent d’ailleurs (re)découvrir, depuis le début de cette année en français, dans Eve à Hollywood.
Bien plus sombre, mais toujours très autobiographique, Sex & Rage – paru en 1979 aux États-Unis, uniquement disponible en anglais – fait figure de véritable descente aux enfers. Toujours très proche de la musique, et notamment du rock, on doit aussi à Eve Babitz la pochette de l’album Buffalo Springfield Again (1967) du groupe du même nom, assurément l’un des meilleurs albums rock de la fin des années 1960.
Nos pensées vont à sa famille et à ses proches.