Eure : une sexagénaire dévorée par ses chiens
Mardi dans l'Eure, les restes d'une femme de 60 ans ont été découverts à son domicile, ainsi que ses cinq bergers malinois l'ayant dévorée. Le sixième chien aurait subi le même sort.
Un certain nombre de questions vont demeurer sans réponse suite à cette macabre découverte datée du mardi 13 février dernier. Ce jour-là, les gendarmes interviennent dans un appartement de Rouvray, commune située dans l’Eure.
Des militaires alertés par les voisins d’une femme de 60 ans, qui étaient ainsi inquiets de ne plus voir cette dernière sortir ses six chiens depuis maintenant trois semaines. La sexagénaire ne répondait de même plus aux appels, rapportent nos confrères de Ouest-France.
Les voisins alertent les gendarmes, qui retrouvent le possible crâne d’une sexagénaire
Quand les gendarmes ont ouvert la porte du domicile, ils ont retrouvé son occupante dévorée par ses propres chiens. Si les faits n’ont pu être précisément replacés dans le temps aux dernières nouvelles, il semblerait qu’ils ne datent pas d’hier puisque seuls les restes d’un crâne humain attestent du vraisemblable décès de cette sexagénaire.
L’Institut de recherche criminelle de la gendarmerie (IRCGN) va conduire des analyses et une autopsie du crâne pour confirmer son identité.
Les cinq chiens encore en vie auraient également dévoré le sixième
Sur place ont également été découverts cinq chiens bergers malinois, ceux dont la sexagénaire avaient la garde. Des bêtes trouvées affamées, et la sixième manquant à l’appel, il se peut qu’elle ait également été dévorée par les siens.
Bien que l’on nous indique que la cause de la mort sera probablement impossible à déterminer, on peut néanmoins supposer que la sexagénaire, malade, se soit éteinte d’elle-même et que ses chiens, alors livrés à eux-mêmes, n’aient eu d’autre choix que de s’en prendre à son corps et à celui de l’un d’eux pour survivre.
On apprend enfin qu’ils ont été examinés par un vétérinaire et récupérés par la commune, et si leur euthanasie n’a pas été décidée, c’est possiblement en raison des circonstances atténuantes évoquées plus haut.