Eure-et-Loir : un couple condamné à verser plus de 20 000 euros à la SPA
Le mercredi 21 octobre dernier, le tribunal correctionnel de Chartres a notamment condamné un couple à verser plus de 20 000 euros à la SPA. En décembre 2019, des animaux en mauvaise santé et d'autres morts avaient été découverts dans l'appartement des prévenus.
Le mercredi 21 octobre dernier, le tribunal correctionnel de Chartres (Eure-et-Loir) a rendu son jugement dans cette affaire où un couple était poursuivi pour de mauvais traitements sur ses animaux de compagnie. Le 1er décembre dernier à Châteaudun, rapporte Actu Chartres, la SPA des Pays Dunois s’était rendue au domicile de ce couple de quinquagénaires où elle avait alors été horrifiée de découvrir des cadavres de chiens. D’autres bêtes étaient encore en vie, mais leur condition physique invitait à une prise en charge au plus vite.
Un couple avoue avoir jeté un chiot et une poule morts à la poubelle
Du côté de L’Écho Républicain, il est indiqué qu’une odeur d’urine et d’excréments se dégageait dans tout le bâtiment. Au total, vingt-cinq animaux se trouvaient dans ce F3 : “quatre chiens, dont un de catégorie 1, pour lequel le couple n’avait pas de permis de détention, quatre chats, deux poules, un lapin bélier et quatre poissons rouges”. Les dix autres bêtes sont les chiots que l’une des chiennes avait mis au monde, chiots qui sont également apparus malades. Le couple a reconnu avoir jeté un autre chiot et une poule, tous deux morts, dans la benne à ordures.
Il assure aimer les animaux mais manquer de moyens
Devant la justice, l’un des accusés a évoqué une situation que sa compagne et lui n’ont pas su, n’ont pas pu gérer : “On aime les animaux. C’est pour ça que nous en avions autant. Mais nous avons été dépassés. Nous n’avions pas les moyens de les nourrir et de les soigner.” Selon l’avocat de la défense, le couple serait atteint du syndrome de Noé, se traduisant par une volonté excessive d’accueillir des bêtes. Les prévenus ont été condamnés à quatre amendes de 50 euros chacun et à verser plus de 20 000 euros à la SPA, partie civile. Ils sont également désormais défendus de détenir des animaux.