Étudiante rouennaise découverte morte en Bulgarie : l’enquête confirme le suicide
L'enquête ouverte suite à la découverte, le 2 novembre dernier, du corps sans vie et pendu d'une étudiante rouennaise sur un chantier bulgare a depuis établi que cette femme de 23 ans s'est donné la mort.
Plusieurs hypothèses avaient pu être émises après la révélation de cette macabre découverte. Le vendredi 2 novembre dernier à Lovech, en Bulgarie, une étudiante française originaire de Rouen avait ainsi été retrouvée pendue sur un chantier.
Il y a quelques jours, nous apprenions que cette femme, âgée de 23 ans, vivait à Sofia depuis le mois de septembre dernier dans le cadre du dispositif Erasmus. Cette étudiante en sociologie résidait dans un appartement de la capitale avec deux Allemandes, et menait alors une enquête sur la pauvreté locale.
L’étudiante rouennaise retrouvée pendue en Bulgarie n’a pas été violentée
Lundi, rapporte 76actu, les autorités bulgares ont rendu leurs conclusions de l’enquête. “Les résultats de l’autopsie ne font apparaître aucune trace de violence d’aucune sorte”, a déclaré le procureur Polya Mitkova. Et d’ajouter qu’“il a été établi qu’il s’agit d’une pendaison, d’une auto-pendaison pour être précis, et de rien d’autre”.
C’est un employé qui avait découvert le corps dans un bâtiment administratif.
Le corps censé avoir été rendu lundi à la famille
Des zones d’ombre subsistent néanmoins, essentiellement sur la ou les raisons ayant conduit cette étudiante à pareille extrémité. Avant de rejoindre la Bulgarie, elle menait ses études à Besançon, dans le Doubs, et lors de l’année 2016-2017, était inscrite en licence de sociologie à l’université de Rouen.
Lundi, jour où les parents de la jeune femme étaient attendus sur place pour reconnaître le corps, il était également prévu que ce dernier leur soit remis en présence d’un représentant du consulat de France.