Étude : Les facteurs de risque liés à l’alimentation causent 11 millions de décès à l’échelle mondiale chaque année
Prendre la décision de manger plus sainement peut vous permettre de gagner plus de 10 ans d’espérance de vie, d'après une étude publiée dans le journal scientifique PLOS Medecine.
Gagner plus de 10 ans d’espérance de vie en mangeant de manière plus saine, cela est une réalité, fait ressortir l’étude publiée dans le journal scientifique PLOS Medecine, et relevée par le journal Le Monde. Les scientifiques ont calculé qu’en optant à l’âge de 20 ans pour un régime riche en légumineuses, céréales complètes et fruits et légumes, le gain potentiel ‘d’années de vie’ est de plusieurs années.
La viande rouge, la viande transformée et les sodas sont totalement bannis des repas
Les chercheurs norvégiens se sont intéressés aux bénéfices que certains aliments peuvent apporter en terme d’espérance de vie. Pour cela, il faut privilégier les légumineuses et diminuer les viandes rouges. Le menu “optimal” comprendrait 225 grammes de céréales complètes (boulgour, riz complet, quinoa…) par jour, de 400 grammes de légumes, autant de fruits, 25 grammes de fruits à coque (noisette, pistache, noix de cajou…) et 200 grammes de légumineuses (lentilles, pois…). La viande rouge, la viande transformée et les sodas sont totalement bannis des repas.
Manger des fruits, du poisson et des légumes est également très positif mais cela est moindre que d’enlever la viande rouge des repas. L’étude ne garantit pas de gagner 10 ans d’espérance de vie en se mettant tout de suite au ‘régime optimal’ puisqu’elle n’est pas ‘individualisée’. Elle n’a pour objectif que de mettre en avant ce qui est bon ou moins bon en terme d’alimentation en lien avec l’espérance de vie.
Mettre en avant ce qui est bon ou moins bon en terme d’alimentation en lien avec l’espérance de vie
Les auteurs de cette étude ont travaillé à partir de la base de données du Global Burden of Disease (GBD, la ‘charge mondiale des maladies’), un programme mondial de recherche en épidémiologie de l’Institute for Health Metrics and Evaluation à Seattle auquel collaborent 7 000 chercheurs dans le monde.