États-Uns : de la cocaïne cachée dans des bananes censées être distribuées à des détenus texans
Vendredi dernier, le Département de la justice pénale du Texas a reçu des bananes que des détenus étaient censés recevoir. Mais en y regardant de plus près, les agents ont découvert que de la cocaïne avait été dissimulée dans les fruits.
L’intention était louable. Celle d’offrir à des détenus le plaisir de consommer des fruits. Vendredi dernier à Port Freeport (États-Unis), le Département de la justice pénale du Texas (TDCJ) recevait ainsi 45 cartons de bananes dans ce but. Il s’agissait plus précisément d’invendables car ces bananes étaient jugées trop mûres pour la commercialisation.
Mais, comme l’explique le TDCJ dans une publication Facebook rapportée traduite par Ouest-France, le colis est rapidement apparu suspect : “L’une des boîtes avait une odeur différente des autres. Parfois la vie vous donne des citrons, parfois elle vous donne des bananes. Et parfois elle vous donne quelque chose d’inattendu !”
Des bananes trop mûres pour la vente destinés à des détenus, mais…
En ouvrant les colis, les soupçons des agents se sont confirmés : les bananes n’étaient pas la seule “réjouissance” du lot : “À l’intérieur, sous un régime de bananes, il y avait un autre paquet. Et à l’intérieur de ce paquet, ce qui ressemblait à de la poudre blanche.”
Après vérifications, il s’est avéré que c’est bien de la drogue, et plus spécifiquement de la cocaïne, qui avait été cachée dans ces cartons. Au total, 540 paquets de cette substance auront été découverts, pour une valeur estimée à près de 18 millions de dollars (soient un peu plus de 15 millions d’euros).
540 paquets de cocaïne découverts
Auprès de la chaîne de télévision américaine ABC, Wendell Campbell, agent spécial de la DEA (police fédérale chargée des trafics de stupéfiants), a déclaré qu’il s’agit là d’une saisie “très importante”. Et d’ajouter que cette manière de procéder pour faire circuler la drogue dans le pays est assez répandue chez les trafiquants de drogue.
Une enquête a été ouverte pour déterminer comment cette drogue a pu se retrouver dans ce chargement. Pour l’heure, les soupçons semblent logiquement se porter sur l’expéditeur, lequel ne souhaite pas faire la moindre déclaration officielle aux dernières nouvelles.