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États-Unis : un violeur obtient l’autorité parentale sur le fils de sa victime

International > Justice > États-Unis > Viol
Par Gael Brulin,  publié le 10 octobre 2017 à 14h25.

Un tribunal du Michigan vient de reconnaitre un violeur comme autorité parentale sur le fils de sa victime. Un cas qui n'aurait apparemment jamais été observé dans toute l'histoire passée des États-Unis.

La Sanilac County Circuit Court, un tribunal du Michigan (États-Unis), vient d’établir une autorité parentale et la garde partagée d’un enfant pour un délinquant sexuel accusé d’avoir violé la mère il y a de cela neuf ans. À l’époque des faits, la victime était âgée de 12 ans et son agresseur supposé, 18.

Il pourrait s’agir là du premier cas du genre observé sur le sol américain. L’avocate du violeur présumé, Me Barbara Yockey, a déclaré que son client n’a jamais effectué de demande appelant au résultat obtenu ici : “C’est quelque chose que le bureau de procureur fait régulièrement quand une partie requiert l’aide de l’État”.

Autorité parentale d’un violeur sur l’enfant de sa victime : une première aux USA ?

Me Rebecca Kiessling, qui représente la victime, est revenue sur l’histoire initiale auprès de The Detroit News (en anglais) : “Elle [NDLR : la cliente de l’avocate], sa sœur de 13 ans et une connaissance avaient quitté la maison une nuit pour aller retrouver un garçon. Un ami de ce dernier, plus âgé [NDLR : le violeur présumé] est apparu et leur a demandé s’ils étaient partants pour une ballade. Ils pensaient aller à McDonald’s ou quelque chose comme ça.

Au lieu de cela, il a jeté leurs téléphones portables, a conduit jusqu’à Détroit où il a volé de l’essence à une station et est reparti dans le comté de Sanilac, où il les a gardés captifs pendant deux jours dans une maison vacante près d’un parent, libérant finalement la sœur aînée dans un parc. Il a menacé de les tuer s’ils racontaient à qui que ce soit ce qui s’était passé.”

La jeune fille agressée n’a jamais fait cette demande

L’agresseur a été arrêté un mois plus tard, alors que sa victime était déjà enceinte. Condamné à un an de prison, l’homme n’a finalement purgé que six mois et demi de sa peine pour aller ensuite s’occuper de sa mère malade. En mars 2010, il aura récidivé sur une adolescente de 13 à 15 ans, et d’avoir cette fois-ci été condamné à quatre ans d’emprisonnement.

Si le nom de cet homme apparaît désormais sur le certificat de naissance de l’enfant né du viol de 2008, la victime a assuré n’avoir jamais donné son consentement pour que soit communiquée son adresse à son agresseur, ni que pour son nom figure sur le certificat de naissance.

Le Récap
  • Autorité parentale d’un violeur sur l’enfant de sa victime : une première aux USA ?
  • La jeune fille agressée n’a jamais fait cette demande
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