États-Unis : une jeune fille handicapée de 13 ans retrouvée morte au milieu d’immondices
Fin mai dans l'État américain du Wisconsin, une jeune fille handicapée de 13 ans a été retrouvée morte chez elle au milieu d'immondices. Accusée de "négligence ayant entraîné la mort", sa mère encourt jusqu'à 25 ans de prison pour ce seul chef d'accusation.
Le mardi 29 mai dernier dans le Wisconsin (États-Unis), le corps sans vie de Brianna G., jeune fille handicapée de 13 ans, a été découvert dans une chambre située à l’étage du domicile familial. Lequel était décrit comme particulièrement sale, jonché de détritus et infesté de mouches.
Dans sa plainte pénale, un officier mentionne que l’air de la chambre empestait alors “la nourriture pourrie, les excréments humains et la mort”. S’appuyant sur les informations délivrées par le bureau du coroner du comté d’Outagamie, The Washington Post rapporte que le décès de la jeune fille pourrait être intervenu cinq jours avant la macabre découverte des autorités.
Jeune fille handicapée retrouvée morte : une septicémie à l’origine de la mort
Quand l’officier a examiné la jeune fille, dont le handicap (le syndrome de Wolf-Hirschhorn) l’empêchait de parler, de se déplacer et de prendre soin d’elle-même, la peau située au niveau de sa couche avait commencé à se décomposer. Son tube d’alimentation était quant à lui presque vide.
L’autopsie a établi que la mort avait été causée par une septicémie, apparue suite au non traitement des plaies et des complications de Brianna. Le calvaire de la jeune fille aurait duré un certain nombre de jours, l’avocate du district d’Outagamie Me Melinda Tempelis évoquant une “morte lente”.
Sa mère dit ne plus se souvenir de la dernière fois où elle l’a nourrie
La mère de Brianna, qui se trouve avoir été la seule personne présente lors de la découverte du corps, a indiqué ne plus se souvenir de la dernière fois où elle avait nourri et changé la couche de sa fille. Cette dernière n’avait pas été lavée depuis plus d’une semaine.
Accusée de “négligence ayant entraîné la mort”, la mère de Brianna encourt un maximum de 25 ans de prison. Elle fait également l’objet de trois chefs d’accusation pour possession d’amphétamine avec intention de la vendre. Pour chacune de ces trois dernières accusations, la femme risque jusqu’à 12 ans et demi d’emprisonnement.