États-Unis : un étudiant poursuit Apple en justice pour l’avoir fait arrêter à tort
Un étudiant américain de 18 ans a décidé de traduire l'entreprise Apple en justice pour l'avoir fait arrêter à tort via le système de reconnaissance faciale du groupe.
Comme plusieurs autres avant lui, Ousmane Bah, étudiant américain de 18 ans, se risque à attaquer Apple en justice. Le cas du jeune homme ne concerne cependant pas un brevet supposément volé ou un prétendu abus de position dominante. Ici, la firme de Cupertino est mise en cause dans l’arrestation d’un particulier, arrestation découlant d’un apparent dysfonctionnement de son système de reconnaissance faciale.
Ousmane explique s’être fait voler une pièce d’identité et que sur la base de ce document, c’est lui qui a été arrêté par les autorités suite au vol de 1.200 euros d’appareils Apple en mai 2018. Et si le responsable de ce vol s’est avéré ne pas être Ousmane Bah, le système de reconnaissance faciale d’Apple s’était basé sur le nom inscrit sur la pièce d’identité pour mettre en cause le voleur, alors que le document ne comportait aucune photographie.
Le système de reconnaissance faciale s’était basé sur le nom de la pièce d’identité, sans photo
Au total, Ousmane Bah a été accusé d’avoir volé dans au moins quatre magasins Apple, rapporte Presse-citron. Arrêté, l’étudiant a reçu une assignation à comparaître quelques mois plus tard, avant qu’un visionnage des images de vidéosurveillance par un détective ne confirme qu’Ousmane Bah n’était pas le suspect recherché.
Un milliard de dollars réclamé à Apple
Le jeune homme entend désormais obtenir réparation, voire même un peu plus, en réclamant ainsi désormais un milliard d’euros à Apple. La plainte déposée contre la firme mentionne qu’Ousmane Bah “a été contraint de répondre à de multiples fausses allégations, ce qui lui a causé beaucoup de stress et de difficultés”.
S’il n’est pas impossible que cet étudiant obtienne gain de cause, la somme demandée apparaît toutefois tellement élevée que la justice pourrait décider de la réduire en cas de versement. Et ce bien que le préjudice subi soit à même de soulever la question.