États-Unis : un cycliste suspecté de cambriolage pour avoir été localisé par Google près de la maison
Aux États-Unis, un cycliste a été suspecté d'un cambriolage après avoir été localisé, par Google, près de la maison concernée. Les soupçons entourant cette personne ont depuis été levés.
Cette histoire, rapportée (en anglais) par NBC News, se passe aux États-Unis. Un mardi après-midi de janvier, Zachary s’apprêtait à se rendre à son travail quand il a reçu un courriel de Google. L’entreprise l’informait que la police avait demandé des informations le concernant. Et qu’à moins que Zachary ne sollicite la justice pour tenter de garder ces données confidentielles, celles-ci allaient être fournies aux autorités.
Google l’informe que la police a demandé des informations le concernant
Zachary ignorait alors pour quel motif il pouvait être inquiété par la police. Après avoir recherché sur la toile le numéro du dossier concerné, il a découvert que dix mois plus tôt, une femme âgée vivant près de chez lui avait été victime d’un cambriolage. Zachary a fait le lien entre cette affaire et le courriel de Google alors qu’il savait qu’il n’était nullement impliqué dans le cambriolage. Pour mettre toutes les chances de son côté, il est allé voir ses parents qui ont consenti à piocher dans leurs économies pour lui offrir les services d’un avocat.
En vélo, il était passé trois fois en une heure près du domicile cambriolé
C’est cet avocat, Me Caleb Kenyon, qui a découvert que les forces de l’ordre avaient été alertées par un outil de surveillance se servant des données de localisation Google. Zachary a consulté de son côté une application dont il se sert pour vérifier les distances qu’il parcourt en vélo. Et de s’être rendu compte que le jour du cambriolage, il était passé à trois reprises près du domicile de la victime et en en moins d’une heure. Au final, Zachary a été lavé de tout soupçon, non sans apparaître surpris que Google en sache autant sur lui : “Je n’avais pas réalisé qu’en ayant des services de localisation sur ce Google, je tenais également un journal de bord de mes déplacements. Je suis sûr que c’est dans leurs conditions de service mais je ne lis jamais ces murs de texte, et je pense que la plupart des gens ne le font pas non plus.”