États-Unis : un anti-cholestérol autorisé par la FDA
La FDA, Agence américaine des produits alimentaires et médicamenteux, vient d'emboîter le pas à son homologue européen en validant la mise en vente du Repatha, un anti-cholestérol produit par le laboratoire Amgen.
Le 21 juillet dernier, l’Agence européenne du médicament (EMA) donnait son feu vert quant à la mise en vente du Repatha (evolocumab), un anti-cholestérol produit par le laboratoire Amgen et destiné aux patients peinant à maîtriser leur taux de LDL-cholestérol (également appelé “mauvais” cholestérol).
Le Comité des médicaments à usage humain (CHMP) délivrera quelques jours plus tard une autorisation semblable pour un autre anti-cholestérol du nom de Praluent (alirocumab). On attend désormais la décision de la Commission européenne concernant une possible commercialisation au mois de septembre prochain, alors qu’en ce même mois de juillet, le laboratoire Sanofi (France) et son partenaire Regeneron (USA) obtenaient le droit d’une mise en vente sur le territoire américain.
Anti-cholestérol : le Repatha désormais autorisé par les États-Unis et l’Europe
Et pour en revenir au Repatha, le site Pourquoi Docteur ? nous informe que sa commercialisation a été autorisée jeudi par la FDA, l’Agence américaine des produits alimentaires et médicamenteux, laquelle signe ainsi sa deuxième validation d’un médicament inhibiteur de PCSK9. Cette enzyme procède, à l’intérieur du foie, à la dégradation des récepteurs LDL-cholestérol susmentionnés après s’être fixées sur celles-ci.
Des médicaments à la lourde facture
John Jenkins, directeur du département des nouveaux médicaments au Centre d’évaluation des médicaments et recherches, parle du Repatha telle une piste alternative aux thérapies connues : “Le Repatha fournit une autre option thérapeutique dans cette nouvelle classe de médicaments pour des patients souffrant d’hypercholestérolémie familiale ou souffrant de troubles cardiovasculaires connus.” Le coût du Repatha et du Praluent se veut néanmoins lourd, ces médicaments allant ainsi être facturés plus ou moins de 15.000 dollars par an (soit environ 13.000 euros). Entre 5 à 10 millions de personnes pourraient être concernées par ces traitements aux États-Unis, un pays où 73 millions d’individus souffrent d’un excès de cholestérol.