États-Unis : sept requins découverts dans une piscine au sous-sol d’une maison
Le 23 août dernier aux États-Unis, la police a découvert que le sous-sol d'une maison abritait, dans sa piscine, pas moins de sept requins en vie. Le propriétaire de la demeure apparaissait introuvable aux dernières nouvelles.
C’est le département de conservation de l’environnement de l’État de New York (États-Unis) qui, mercredi, a révélé la découverte. Dans le cadre d’une enquête ouverte pour un recel d’animaux sauvages, les forces de l’ordre avaient été appelées à se rendre, le mercredi 23 août dernier, au sein d’une résidence située dans la zone de Lagrangeville.
Et ces policiers de s’être rendu compte que la piscine de la maison, localisée au sous-sol, abritait des requins. Un total de dix, rapportent nos confrères du Parisien, dont trois étaient morts à l’arrivée des autorités. Ceux qui étaient encore en vie n’affichaient toutefois pas un état de santé sensiblement meilleur.
Dix requins dont trois morts découverts dans une maison new-yorkaise
Dans le détail, la police a découvert sept requins gris vivants, deux requins léopards ainsi qu’un requin marteau. Tous évoluaient dans une piscine de quatre mètres de diamètre. C’est l’aquarium de Long Island qui a recueilli les bêtes mal en point, et ces dernières d’avoir été placées en quarantaine “jusqu’à leur complet rétablissement”.
Après examen, l’établissement a fait savoir via un porte-parole que les requins encore vivants sont âgés de un à trois ans et qu’ils mesurent de 40 à 120 cm de long. Le Long Island Aquarium estime que les animaux ont été acheminés et vendus au travers d’une filière illégale.
We are caring for the sharks that were seized from a NY home. They are being taken care of and will be quarantined until perfectly healthy. pic.twitter.com/IdHW9mkvpH
— Long Island Aquarium (@LIaquarium) September 7, 2017
Le propriétaire des lieux reste introuvable
Les soupçons de cet aquarium peuvent s’expliquer par le fait que, par le passé, celui-ci avait déjà pris en charge des bêtes arrivées clandestinement sur le sol américain. Il s’agissait, dans ce cas datant d’il y a une quinzaine d’années, de manchots africains saisis à l’aéroport de New York.
Il est à noter que le propriétaire de la maison où ont été découverts les requins n’a, aux dernières nouvelles, toujours pas été retrouvé par les autorités. Les recherches se poursuivent dans ce sens.