États-Unis : sa jambe coincée dans une machine à blé, il se l’ampute avec son couteau
En avril dernier, un agriculteur américain dont la jambe gauche s'était retrouvée coincée dans une machine à blé n'a eu "d'autre choix" que celui de s'amputer sois-même son membre à l'aide d'un couteau. Il ne désespère toutefois pas de pouvoir remarcher un jour.
Cette histoire s’est passée le mois dernier dans l’État américain du Nebraska (centre). Kurt Kaser, agriculteur de 63 ans originaire de Pender, était en train de transférer des grains dans un silo à l’aide d’une machiné à blé. C’est alors que sa jambe gauche s’est retrouvée coincée dans l’engin.
Kurt a alors cherché son téléphone portable, sans toutefois le retrouver, rapporte 20 Minutes s’appuyant sur diverses sources. Ce sexagénaire, qui se trouvait seul à ce moment-là dans cette ferme de plus ou moins 600 hectares, ne pouvait donc raisonnablement pas compter sur une aide extérieure.
Ne pouvant appeler à l’aide, il sort son couteau de 7 cm pour sortir sa jambe coincée
Auprès du journal local Omaha World-Herald, l’agriculteur déclare avoir craint que la machine à blé n’aspire plus encore sa jambe. Il a alors pensé à sortir son couteau de poche d’environ sept centimètres avec lequel il a commencé à entailler sa jambe.
Il raconte à ABC News que son adrénaline était alors tellement présente qu’il ne saurait dire si cette opération est réellement douloureuse : “Je pense qu’on veut survivre et qu’on fait ce qu’on doit faire pour survivre”.
Nebraska farmer caught in auger amputates what's left of his leg with a pocket knife: https://t.co/6QLyXXckf5 pic.twitter.com/4syEofwZ6n
— Omaha World-Herald (@OWHnews) May 14, 2019
“Je sais que je marcherai à nouveau à peu près normalement”
Après s’être amputé la jambe au-dessus du genou, Kurt a rampé sur plusieurs dizaines de mètres. Il s’est arrêté au niveau du téléphone le plus proche pour alerter son fils. Jusqu’à sa prise en charge et le début de l’intervention chirurgicale, il se rappelle n’avoir pas perdu connaissance.
Plusieurs semaines ont passé depuis. L’agriculteur est resté une semaine à l’hôpital puis deux autres dans un centre de rééducation. Vendredi dernier, on lui permettait enfin de rentrer chez lui. La suite, Kurt l’envisage de manière optimiste : “Je sais que je marcherai à nouveau à peu près normalement. D’autres personnes ne pourront pas, ne remarcheront jamais”.