États-Unis : un professeur suspendu pour avoir montré des tableaux de nus à ses élèves de 11 ans
Aux États-Unis, un professeur d'art a été suspendu pour avoir montré des tableaux de nus à ses élèves de 11 ans. Des parents avaient ainsi déposé une plainte pour pornographie, même s'il se sera avéré qu'il n'en était nullement question.
C’est du côté de la ville d’Hyrum, dans l’Utah (États-Unis), qu’un professeur d’art a été suspendu pour avoir montré des tableaux de nus à ses élèves âgés de 11 ans. Manuel Rueda leur présentait une série d’une centaine de cartes postales incluant des peintures de Van Gogh et de Léonard de Vinci.
Il avait cependant pris au soin de retirer au préalable certaines huiles pour lesquels il estimait qu’elles pouvaient représenter une source de gêne pour ses élèves. Sauf que ces derniers ont été mis au contact de L’odalisque brune de François Boucher et d’Iris Tree d’Amadeo Modigliani. Deux tableaux montrant des femmes nues.
Un professeur d’art a dérangé des élèves avec “L’odalisque brune” et “Iris Tree”
Surprise pour les élèves mais aussi pour le professeur, qui a ainsi assuré lors d’un entretien télévisé qu’il ignorait que ces peintures étaient restées dans le lot qu’il comptait présenter en classe. LesInrocks rapportent qu’il a d’ailleurs immédiatement retiré ces tableaux quand plusieurs élèves s’en sont dits dérangés.
L’affaire aurait pu en rester là mais la parole de ces enfants est malgré parvenue jusqu’aux oreilles de leurs parents. Une plainte a été déposée à l’encontre du professeur ainsi accusé d’avoir montré du matériel pornographique à ses élèves mineurs.
L’enquête abandonnée mais une suspension prononcée
Des inspecteurs de la police de Cache Count se sont rendus sur place pour en avoir le cœur net. Si, à leur arrivée, Manuel Rueda était en pleine destruction des cartes postales incriminées, les policiers ont néanmoins établi qu’elles ne constituaient pas un quelconque matériel pornographique.
L’enquête a par conséquent été abandonnée, même si la plainte s’est apparemment voulue suffisante pour faire suspendre le professeur. Les parents apparaissent quant à eux divisés sur cette décision, certains reprochant à l’enseignant sa maladresse quand plusieurs élèves affirment n’avoir pas été traumatisés par les huiles en question.