États-Unis : poursuivie pour avoir incité son petit ami au suicide, sa condamnation confirmée en appel
Mercredi, la cour suprême du Massachusetts a confirmé en appel la condamnation prononcée en août 2017 à l'encontre d'une jeune femme poursuivie pour avoir incité son petit ami à se suicider. Celui-ci avait été retrouvé mort dans sa camionnette en 2014.
C’est une liaison qui s’était conclue de manière tragique. Pendant plusieurs semaines, Michelle C. avait incité son compagnon, Conrad R., à se donner la mort. Le 12 juillet 2014, le corps sans vie de cet adolescent de 18 ans était retrouvé dans sa camionnette.
Sa petite amie, 17 ans à cette époque, avait ensuite été poursuivie pour incitation au suicide. Lors de son premier procès qui s’était tenu en août 2017, avait été diffusé un enregistrement de la dernière conversation du couple. Michelle y intimait Conrad, alors garé sur le parking d’un supermarché, d’utiliser une pompe pour remplir son véhicule de monoxyde de carbone.
Condamnée à 15 mois ferme pour avoir incité son petit ami au suicide
Le jeune homme s’était exécuté et sa petite amie lui avait signifié de remonter dans sa camionnette. Conrad avait alors commencé à tourner de l’œil et à tousser, avant de finalement rendre son dernier souffle. Michelle n’aura jamais alerté les secours, ni la famille de Conrad dont elle avait pourtant les coordonnées, pour permettre de le sauver.
Le tribunal pour enfants de Taunton (Massachusetts, nord-est des États-Unis) avait condamné la prévenue à 30 mois de prison dont 15 ferme pour homicide involontaire. Avec une expertise psychiatrique ayant au passage révélé une “intoxication” au Prozac de la part de l’accusée. Cette dernière avait fait appel de la décision rendue et obtenu la suspension de sa peine.
Elle avait été autorisée à purger sa peine sous le régime de la liberté conditionnelle
Mercredi, rapporte Le Midi Libre, la cour suprême de justice du Massachusetts a confirmé en appel le jugement prononcé en première instance. Il est à noter qu’avant la suspension de sa peine, la prévenue avait été autorisée à effectuer ses 15 derniers mois d’emprisonnement sous le régime de la liberté conditionnelle. Une mesure qui devrait être maintenue pour la jeune femme aujourd’hui âgée de 22 ans.