États-Unis : licenciée après avoir refusé de donner la moyenne pour des devoirs non rendus
Une enseignante américaine a été licenciée après avoir refusé d'accorder la moyenne à des élèves qui n'avaient pas rendu leurs devoirs. Son désormais ex-établissement interdit ainsi de donner la note de zéro, la plus basse autorisée étant un 10/20.
“Au revoir les enfants. Mme Tirado vous aime et vous souhaite le meilleur dans la vie ! J’ai été licenciée pour avoir refusé de vous donner la moyenne pour ne pas avoir rendu vos devoirs.” C’est par ce message que Diane Tirado, enseignante de 52 ans, a annoncé à ses élèves son départ d’une école de Port Sainte-Lucie, aux Etats-Unis.
D’après CBS12, Mme Tirado n’était pas autorisée à revoir les enfants après son renvoi, d’où l’idée du message laissé sur le tableau. Elle avait commencé à dispenser son enseignement il y a maintenant plus de 17 ans, et c’est cette année qu’elle avait commencé à officier au sein de cette école.
Un école américaine interdit le zéro pointé, une enseignante en fait les frais
D’après la principale intéressée, elle avait donné à ses élèves un devoir à rendre deux semaines plus tard. Il s’agissait de compléter un cahier d’explorateur. Il se trouve que plusieurs écoliers n’ont pas rendu le travail qui leur avait été demandé. C’est là que l’enseignante a découvert que le règlement de l’école stipulait, en lettres rouges, qu’il était interdit de donner un 0/20 à un élève et que la plus basse note autorisée était la moyenne, soit un 10/20 (50%).
Mais pour Diane Tirado, ce n’est pas la bonne méthode à employer : “S’il n’y a rien à noter, comment puis-je donner un 10/20 à quelqu’un ?” Et d’avoir donc refusé de noter les devoirs non rendus.
Un renvoi qui n’avait pas besoin d’être justifié
Datée du 14 septembre dernier, la lettre de licenciement reçue par cette enseignante ne mentionne pas ce refus en tant que motif de licenciement. La missive souligne d’ailleurs bien que Mme Tirado a été engagée sur une période de probation et qu’elle pouvait être renvoyée sans raison particulière.
L’enseignante, qui a depuis partagé son histoire sur la toile, souhaite désormais du changement dans cette école : “J’affirme que l’on a rien sans rien. Je veux que les règles changent”. Son attitude a été saluée par des élèves et d’autres enseignants sur les réseaux sociaux.