États-Unis : Ils perdent la garde de leur fils qu’ils soignaient avec du cannabis
L’adolescent de 15 ans pouvait faire jusqu’à 10 crises d’épilepsie par jour.
Matthew et Suzeanna Brill avaient épuisé toutes les ressources de la médecine « traditionnelle » pour tenter de soulager le calvaire de leur fils David, souffrant d’épilepsie sévère.
Désespérés, ils ont alors choisi d’entrer dans l’illégalité en soignant l’adolescent de 15 ans avec du cannabis. Malgré l’efficacité du traitement, la justice a retiré la garde de l’enfant à ses parents qui risquent désormais la prison.
Aucune crise pendant 71 jours
L’affaire a été relayée par nos confrères américains de CBS News. L’épilepsie faisait vivre un véritable calvaire à David qui, malgré de lourds traitements médicamenteux, pouvait faire jusqu’à 10 crises par jours. Sa mère et son beau-père tentent alors le tout pour le tout et décident de soigner l’adolescent avec du cannabis acheté illégalement.
Si en Géorgie, état de résidence de la famille, l’utilisation médicale du THC est autorisée, elle est réservée à des personnes titulaires d’autorisations spécifiques très difficiles à obtenir. Il aurait fallu 6 ans à David pour intégrer cette liste.
C’est pourquoi le beau-père de l’adolescent a pris le taureau par les cornes en allant acheter lui-même la drogue sur le marché parallèle. Très vite, les premiers effets se font sentir et les crises disparaissent. Pendant 71 jours, David ne fera aucune crise.
Suzeanna
Le psychologue alerte la police
Très enthousiaste face à ces premiers résultats, Suzeanna décide d’évoquer le recours au cannabis auprès du psychologue de son fils. Ce dernier aurait alors décidé d’alerter la justice et quelques jours plus tard, la police est venue au domicile de la famille pour emmener l’enfant.
L’adolescent a été placé en foyer d’accueil et le traitement au THC a été arrêté. Depuis, il ferait à nouveau des crises d’épilepsie. Désormais, la famille Brill se bat pour récupérer la garde de l’enfant. Une collecte de fonds a été organisée afin de pouvoir mandater un avocat qui défendra ce dossier auprès de la justice américaine.
En France, les premières boutiques proposant des produits dérivés du cannabis commence à fleurir sur le territoire.