États-Unis : il touche la poitrine d’une femme lors d’un vol puis se justifie en invoquant le président Trump
Accusé d'avoir touché la poitrine d'une femme dans un avion, un homme s'est ensuite justifié auprès des autorités en indiquant que le président des États-Unis Donald Trump approuvait ce type de comportement.
Les faits se seraient produits lors d’un vol de la compagnie Southwest Airlines. L’avion assurait alors la liaison entre les villes de Houston et Albuquerque (États-Unis). Une passagère, qui était en train de se reposer, sent une main provenant du siège derrière elle venir toucher son sein droit.
Supposant qu’il puisse s’agit d’une maladresse, cette femme ne réagit pas, rapporte Paris Match. Mais quand, environ trente minutes plus tard, le même geste se reproduit, il lui faut se rendre à l’évidence : son auteur savait précisément ce qu’il faisait.
Après s’être fait toucher le sein lors d’un vol, elle pense d’abord à une maladresse
La passagère demande alors à cet homme d’arrêter de l’importuner, avant d’alerter le personnel de bord sur ce qu’elle vient de subir. Elle obtient ensuite une nouvelle place pour n’être vraisemblablement plus dérangée jusqu’à l’atterrissage. C’est une fois sur le sol du Nouveau-Mexique que cette femme a déposé plainte.
“Attraper les femmes par leurs parties intimes”, l’exemple donné par Trump
Quant à l’agresseur de la voyageuse, un conducteur d’engin de chantier à l’âge non indiqué, il a été arrêté et menotté à l’atterrissage de l’avion à Albuquerque. Dans la voiture de police dans laquelle il a été contraint d’embarquer, il s’est justifié en rappelant que le président Trump validait de tels comportements : “Le président des États-Unis dit qu’il est acceptable d’attraper les femmes par leurs parties intimes”.
Dans une vidéo datant de 2005 mais n’ayant été révélée que durant la campagne présidentielle de 2016, Donald Trump s’y vantait de jouir d’une célébrité telle qu’il pouvait se permettre de saisir les femmes par leur entrejambe. Des propos qui n’auront toutefois pas empêché le candidat républicain d’obtenir une location à la Maison-Blanche.