États-Unis : une factrice suspendue après avoir nourri un chien avec des boulettes aux clous
Aux États-Unis, une factrice de 47 ans a été suspendue pour avoir nourri un chien avec des boulettes dans lesquelles se trouvaient des clous. L'animal semble depuis sorti d'affaire, et la femme d'encourir pour sa part une peine de 10 ans de prison.
Jeudi dernier, Susanna B., 47 ans, a été interpellée à son domicile puis placée en garde à vue à la prison de Madison County (Illinois, États-Unis). Elle a ensuite été relâchée contre le paiement d’une caution de 2.500 dollars. Ses soucis avec la justice n’ont cependant pas encore pris fin.
Cette factrice, comme rapporté par AL.com (en anglais) est en effet suspectée d’avoir nourri un chien avec des boulettes fourrées aux clous. Elle a été placée en situation de non-droit et arrêtée pour cruauté aggravée envers des animaux. Cette quadragénaire a temporairement été suspendue de ses fonctions professionnelles, qu’elle assure depuis maintenant une vingtaine d’années auprès d’USPS.
Les rayons X révèlent la présence de clous dans l’estomac d’un chien
Dans un communiqué, Jeldrys Lowry, agent spécial adjoint en charge, affirme que Susanna B. a été vue en train de jeter de la nourriture à un chien pendant qu’elle distribuait le courrier le long de sa route dans la ville de New Hope. Des recherches ont ensuite établi, notamment par un passage aux rayons X chez un vétérinaire, que des clous se trouvaient à l’intérieur de l’estomac du chien, et donc de cette nourriture.
Et l’agent Lowry d’ajouter : “Le bureau de l’inspection générale considère très sérieusement l’allégation. Quand ces types d’allégations sont faites, les agents spéciaux du bureau étudient vigoureusement ces problématiques”.
Une “allégation” plus qu’une “accusation”
Alors que la vie de l’animal n’apparaît pas en danger, la factrice encourt pour sa part une peine de dix ans de prison. Le communiqué du bureau de l’inspection générale rappelle toutefois que Susanna B. fait davantage l’objet d’une allégation que d’une accusation :
“Toutes les personnes sont présumées innocentes, sauf si un tribunal émet une décision contraire. À l’heure actuelle, aucune information supplémentaire relative à cette enquête n’est disponible pour une publication publique, en raison de considérations relatives à la Loi sur la protection de la vie privée et du statut en cours de l’enquête.”