États-Unis : une ex-infirmière du Texas aurait tué jusqu’à plusieurs dizaines de bébés
Une ex-infirmière américaine est accusée d'avoir tué jusqu'à plusieurs bébés qui étaient sous sa responsabilité entre 1980 et 1982. Actuellement derrière les barreaux et dans l'attente d'une sortie en mars, elle pourrait finalement y rester pour le restant de ses jours.
Entre 1980 et 1982, Genene J. a eu à s’occuper de nombreux bébés. Celle qui était alors infirmière en pédiatrie dans l’État du Texas (États-Unis) est aujourd’hui soupçonnée d’en avoir tué de 11 à 46 pendant cette période.
Et si elle a ensuite été condamnée à de très lourdes peines de prison, 99 et 60 ans, c’est pour avoir, respectivement, tué une fillette de 15 mois en lui injectant de la succinylcholine et injecté de l’héparine, un médicament anticoagulant, à un bébé de quatre semaines qui aura malgré tout survécu.
Suspectée d’avoir tué plusieurs dizaines de bébés : “le mal incarné”
Jusqu’à il y a peu, il était attendu qu’elle ait droit à une libération correctionnelle automatique en mars 2018 en raison des lois en vigueur lors de ses premières condamnations. Ces nouvelles suspicions pourraient toutefois repousser encore plus loin cette libération, si jamais elle devait s’opérer un jour. Il a ainsi été annoncé jeudi que Genene J. fait l’objet d’une nouvelle inculpation pour le meurtre, en 1981, d’un bébé de 11 mois tué via un produit anti-épilepsie.
Dans des propos traduits relatés par Planet.fr, le procureur du comté de Bexar au Texas a déclaré : “Notre bureau fera tout pour retrouver chaque enfant dont la vie a été prise par les actes de [cette infirmière]. Et d’ajouter : “Comme les gens le savent bien, je crois que les enfants sont un cadeau du Seigneur. Genene [J.] ne considérait pas les enfants de la même manière. Elle est le mal incarné et la justice veillera à ce qu’elle réponde de ses crimes”.
Une responsabilité finalement plus lourde ?
Il n’est également pas impossible que Genene J. ait commis davantage de meurtres. Les enquêteurs ont en effet observé qu’aux heures où elle était en service, les décès étaient plus nombreux. Au total, elle pourrait ainsi avoir retiré la vie à une soixantaine d’enfants.
Le chiffre exact ne sera toutefois probablement jamais connu, des responsables d’un hôpital de San Antonio, où Genene J. a commis un meurtre, ayant ainsi détruit les rapports sur ses activités. Un établissement qu’on ne désigne d’ailleurs plus sous le nom de Bexar County Hospital mais University Hospital.