Etats-Unis et Otan pourraient envoyer des armes à Kiev
Le New York Times affirmait dimanche que l'Otan et les Etats-Unis envisageaient d'envoyer des "armes défensives" aux forces ukrainiennes.
Dans son édition datée de dimanche, le New York Times affirme qu’à la fois le commandement militaire de l’Otan, mais aussi des responsables de l’administration américaine envisagent de soutenir l’armée ukrainienne avec l’envoi d’armes défensives.
Depuis plusieurs semaines, les tensions entre Kiev et les séparatistes pro-russes ne cessent de se multiplier, malgré les accords de Minsk signés en septembre dernier.
Etats-Unis et Otan : des armes en soutien à l’armée ukrainienne ?
Toujours selon le quotidien donc, un rapport d’anciens haut responsables américains doit être publié aujourd’hui, qui recommande au gouvernement de faire parvenir à Kiev pour plus de 2,5 milliards d’euros de dollars de matériel militaire. Si Barack Obama n’a pas encore décidé quoi que ce soit, sa conseillère en sécurité Susan Rice semble prête à en parler, ainsi que le général Martin Dempsey, chef d’état-major interarmées.
D’autre part, le général Philip Breedlove, commandant des forces de l’Otan en Europe, est lui aussi ouvert à l’envoi de tels équipements. Outre-atlantique, le New York Times évoque des drones et des missiles anti-chars.
Washington : oui à la diplomatie, mais…
Bernadette Meehan, porte-parole du Conseil de sécurité nationale, a déclaré qu quotidien : “Bien que nous restions concentrés sur la recherche d’une solution via les moyens diplomatiques, nous évaluons sans cesse d’autres options afin de créer un espace pour une solution négociée de la crise”.
A la fin du mois de janvier, le bilan des affrontements faisait état de 5.000 morts en près d’un an, et ce chiffre est très certainement sous-estimé. Cette fin de semaine encore, d’après le porte-parole militaire ukrainien Vladislav Seleznev, “Cinq soldats ont été tués et 29 blessés dans des combats”. Les accords de Minsk de septembre 2014, qui prévoyaient un cessez-le-feu, paraissent désormais bien loin.