États-Unis : Un enfant boit la tasse et meurt 8 jours après de noyade sèche
Le syndrome de la noyade sèche n'est pas si rare et touche surtout les enfants.
Les parents du petit Francisco pensaient avoir échappé au pire et pourtant, 8 jours plus tard, ils perdaient leur enfant alors que ce dernier dormait dans son lit. Ce week-end dans la ville de Houston au Texas, un petit garçon de 4 ans est mort noyé 8 jours après avoir avalé de l’eau lors d’une baignade. Il a été victime de ce que l’on appelle une noyade sèche.
Le ventre gonflé
Les parents de la petite victime ont fait part de leur détresse à nos confrères américains d’ABC 13. Tout commence donc le week-end du 3 juin alors que la famille se baigne près d’une digue.
Le petit garçon boit alors la tasse comme le veut l’expression consacrée. Ce dernier avale apparemment une bonne quantité d’eau puisqu’en le sortant de l’eau, ses parents remarqueront que l’enfant a le ventre gonflé et se plaint de douleur aux épaules. Les parents ne s’inquiètent pas longtemps en voyant que l’état du petit garçon s’améliore rapidement.
Mais 8 jours plus tard, alors qu’il dormait dans son lit, le petit Francisco se réveille en hurlant et, en quelques secondes, s’effondre comme asphyxié. Malgré l’intervention rapide des secours, rien ne pourra être fait pour sauver l’enfant.
Victime d’une noyade sèche
À l’hôpital, on expliquera aux parents que leur fils a été victime de ce que l’on appelle une « noyade sèche », autrement appelé « noyade secondaire ». En fait, lorsqu’il a avalé de l’eau lors de sa baignade, le petit garçon ne l’aurait pas évacuée de ces poumons. Contrairement à la noyade classique, l’eau aurait provoqué des spasmes dans l’appareil respiratoire jusqu’à obstruer le conduit aérien, ce qui mène à l’asphyxie.
En temps normal, les symptômes de la noyade sèche se manifestent assez rapidement (72 heures en moyenne) et le manque d’oxygène provoque une fatigue extrême, des sautes d’humeur ou des bulles sortant de la bouche. Si ces signes sont repérés rapidement, il devient possible de sauver la victime.
Mais dans le cas du petit Francisco, le fait que la crise soit intervenue plus d’une semaine plus tard est assez rare. Les spécialistes indiquent que les enfants sont plus sensibles à la noyade secondaire à cause de leur système pulmonaire qui comporte moins d’alvéoles.