États-Unis : enceinte, elle est tuée puis son bébé arraché de son ventre
Dans la nuit de mardi à mercredi dans l'État américain de Chicago, une femme de 19 ans a été retrouvée morte. Portée disparue quatre semaines plus tôt, elle a été étranglée avec un câble avant que son bébé ne lui soit arraché de son ventre.
Une histoire des plus sordides s’est déroulée il y a plusieurs semaines dans l’État de Chicago (États-Unis). Dans la nuit du mardi 14 au mercredi 15 mai derniers, le corps de Marlen Ochoa-Lopez, 19 ans, a été retrouvé sans vie. Les autorités indiquent qu’elle a été étranglée avec un câble.
La jeune femme était portée disparue depuis quatre semaines, relate Le Parisien. Les autorités poursuivent en affirmant que la victime, enceinte de neuf mois, avait été attirée dans une maison le 23 avril dernier sur la promesse de recevoir des affaires gratuites pour son futur bébé.
Une jeune femme enceinte attirée par la promesses d’affaires gratuites pour bébé
Au lieu d’obtenir ces vêtements, la jeune femme a donc été tuée, et son bébé de lui avoir été arraché de son ventre. Jeudi, Clarisa F., 46 ans et sa fille Desiree, 24 ans ont été inculpées pour meurtre par la police de Chicago. Piotr B., 40 ans et compagnon de Clarisa F., a lui aussi été inculpé pour dissimulation de meurtre.
Quant aux motivations des deux suspectes, il pourrait s’agir d’une envie d’élever l’enfant chez elles. Eddie Johnson, chef de la police de Chicago, a parlé lors d’une conférence de presse d’un acte « dégoûtant et vraiment perturbant ». « Je ne peux pas imaginer ce que la famille est en train de vivre. Ils devraient être en train de célébrer la naissance d’un bébé. Au lieu de cela, ils pleurent la perte de la mère et peut-être du bébé », a-t-il ajouté.
Trois personnes inculpées, l’enfant dans un état critique
Brendan Deenihan, adjoint du chef de la polie, a souligné que la victime avait « acheté d’autres affaires pour bébé de chez Clarisa, donc elles se connaissaient ». Le jour même de la disparition de Marlen Ochoa-Lopez, cette dernière avait discuté sur Facebook avec la plus âgée des mises en cause.
Toujours le 23 avril, Clarisa F. avait appelé les services d’urgence pour un nouveau-né qui présentait des difficultés à respirer. L’enfant a depuis hospitalisé dans un état grave, et son pronostic vital d’apparaître engagé.