États-Unis : détection de la mélioïdose, bactérie capable de causer une grave maladie infectieuse
Mercredi, les autorités sanitaires américains ont annoncé la détection d'une bactérie à même de causer une grave maladie infectieuse. Si les médecins sont appelés à être vigilants, le risque d'une contamination de la population apparaît "très faible".
L’annone a eu de quoi faire trembler. Mercredi, les autorités sanitaires américains ont communiqué sur la détection d’une dangereuse bactérie dans les eaux du Mississippi. Des échantillons de terre et d’eau y ayant été prélevés ont ainsi révélé la présence d’une mélioïdose, ou Burkholderia pseudomallei. Cette dernière, rapporte Sud Ouest, est à même de causer une rare mais grave maladie infectieuse.
La mélioïdose détectée aux États-Unis : deux cas de la maladie enregistrés en 2020 et 2022
Deux cas de mélioïdose avaient été enregistrés en 2020 et 2022, et si les hommes ayant contracté la maladie l’avaient connue séparément, il s’avère que tous deux vivaient dans le sud des États-Unis, dans la région du golfe du Mexique. C’est ce qui avait motivé les Centres de prévention et de lutte contre les maladies (CDC) à effectuer des prélèvements dans les maisons de ces patients ainsi qu’aux alentours. Ces opérations ont conduit trois échantillons de terre et de flaques d’eau à être testés positifs à la bactérie. Une enquête est en cours pour établir la degré de présence de cette dernière dans l’environnement.
Un risque de contamination « très faible » pour la population générale
Les autorités sanitaires appellent les médecins à faire montre de vigilance et à savoir repérer les symptômes de la mélioïdose. Lesquels peuvent être de la fièvre, des douleurs aux articulations ou encore des maux de tête. La maladie est capable de provoquer des pneumonies, des abcès ou des infections. Il est recommandé aux personnes fragiles vivant dans le Mississippi de protéger leurs bras et jambes et d’éviter les eaux boueuses. Et si la mélioïdose est mortelle dans 10 à 50% des cas dans le monde, ici, les CDC estiment que le risque d’une contamination de la population globale est « très faible ».