États-Unis : il croit enterrer son fils avant d’apprendre que ce dernier est bien vivant
Alors qu'il pensait son fils mort après avoir assisté à son enterrement, un père de famille américain a reçu un appel téléphonique lui ayant appris que son enfant était finalement bien vivant.
Au début du mois de mai dernier, un père de famille âgé de 82 ans apprend le décès de son fils de 57 ans par les autorités du comté d’Orange (Californie, États-Unis). On lui indique que l’identité de Frank a été confirmée par empreintes digitales et que la couleur des cheveux et des yeux du corps découvert correspond aux caractéristiques de son fils.
Lequel était apparemment décédé, rapporte The Washington Post, avec du liquide dans ses poumons. Le père de Frank se voit signifier qu’au vu des éléments concordants rassemblés, il lui est inutile de se déplacer pour venir reconnaître le corps, retrouvé dans des buissons derrière une enseigne de téléphonie.
Il enterre son fils et est interloqué par ses possessions
Il apparaît que l’identification a été effectuée sur la base de la photo d’un vieux permis de conduire après que la police a été informée par une personne d’une ressemblance entre le cadavre et Frank. Ce dernier était atteint d’une maladie mentale et vivait dans la rue de son propre choix.
Le famille du quinquagénaire se rappelle d’une cérémonie d’enterrement “magnifique” et que le père avait même demandé à voir une dernière fois son fils. De sérieux doutes ont toutefois commencé à apparaître quand les possessions de Frank ont été ramenées à ses proches. Son sac n’était en effet pas le même et son style fétiche brillait par son absence.
Des poursuites envisagées contre le bureau du coroner
Fin mai, une semaine et demie environ après les funérailles, le père de Frank reçoit un appel nocturne où un ami de longue date lui indique que son fils se trouve avec lui. Frank salue son père, qui n’en croit ses oreilles. Pour cette famille, la colère a succédé à la joie. Les médecins légistes ne disposaient en fait pas des empruntes digitales de Frank.
La sœur du sans-abri estime que le comté ne se serait pas montré aussi négligent envers son frère s’il avait eu un toit et s’il avait été sain d’esprit. Estimant que les droits civils de Frank ont été violés, sa famille s’apprête à engager des poursuites contre le bureau du coroner. Elle a au passage déjà obtenu la véritable identité de la personne enterrée.