États-Unis : un couple arrêté et incarcéré pour maltraitance sur ses enfants adoptifs
Dans l'État américain de l'Arizona, un couple de sexagénaires a été arrêté et incarcéré pour actes de maltraitance sur ses quatre enfants adoptifs. Ces derniers étaient chacun enfermés dans leur chambre, sans accès à la lumière, à de la nourriture ou aux toilettes.
Les policiers de Pima County, dans l’Arizona (États-Unis), ont récemment mis à jour une affaire de maltraitance dans un cadre familial. Mardi, un couple de sexagénaires a ainsi été arrêté et incarcéré pour de tels actes sur ses quatre enfants adoptifs.
Benito G., 69 ans, et Carol, 64 ans, faisaient vivre un quotidien difficilement supportable à ces enfants âgés de 6 à 12 ans. Chacun était en effet enfermé dans sa chambre sans accès aucun à la lumière, à de la nourriture ou même aux toilettes. Le quotidien local Tucson News Now rapporte qu’un seau a été découvert dans l’une des chambres, un récipient dans lequel les enfants faisaient vraisemblablement leurs besoins.
Des enfants privés de nourriture et de lumière par leurs parents adoptifs
Une situation qui aura conduit l’un de ces enfants à vouloir prendre la fuite, avec succès. C’est par lui que le scandale a été révélé, après avoir raconté son histoire à un magasin qui se trouvait non loin du domicile familial. Les autorités se sont ensuite rendues sur place pour mettre un terme aux souffrances observées.
Enfermés parce que la mère disait ne pas pouvoir s’en occuper
D’après ce qu’indique le mandat de perquisition, la mère a affirmé que si ses enfants adoptifs étaient enfermés, c’est parce qu’elle ne pouvait pas s’en occuper. Selon elle, ils constituaient des menaces en s’étant ainsi déjà rendu coupables de vols de nourriture. Une nourriture qui leur était également fournie par un voisinage ému de les voir réclamer à manger.
Une amie de la mère s’est dite “très en colère” de voir une description de ces parents autant en décalage avec la réalité. Un voisin dont les enfants sont amis avec ceux de cette famille indique quant à lui que s’il avait effectivement constaté des règles strictes imposées à ces derniers, il n’aura toutefois jamais remarqué de signes alarmants sur ce qu’ils enduraient réellement.