États-Unis : condamnés pour l’assassinat de leurs parents, deux frères se retrouvent en prison 29 ans après
Mercredi aux États-Unis, deux frères condamnés pour l'assassinat de leurs parents se sont retrouvés dans le même quartier disciplinaire. Une réunion ayant particulièrement ému ces deux prisonniers qui ont toujours soutenu avoir agi en réponse aux sévices sexuels que leur aurait infligés leur père.
En 1989, Erik et Lyle M. étaient chacun condamnés à une peine de prison à perpétuité pour l’assassinat de leurs parents. Ces frères s’étaient ainsi emparés d’un fusil et avaient tué leur père Jose et leur mère Kitty alors que ces derniers regardaient la télévision dans leur domicile de Beverly Hills (Californie, États-Unis).
Alors que l’accusation clamait que ces frères avaient agi pour hériter de la fortune de leur père, estimée à 14 millions de dollars, Erik et Lyle ont toujours assuré avoir subi des sévices sexuels de leur père pendant leur enfance et qu’ils craignaient que leur paternel n’ait un jour un geste fatal sur eux.
Deux frères disaient avoir tué leurs parents pour les sévices sexuels de leur père
Mercredi, Erik, aujourd’hui âgé de 47 ans comme rapporté par nos confrères du Parisien, a été transféré dans un nouveau quartier disciplinaire. Et il se trouve que dans ce quartier se trouvait également Lyle, 50 ans.
Leurs retrouvailles n’ont pas manqué de les émouvoir tous deux, la chaîne ABC ayant indiqué, en se basant sur le témoignage de proches, que ces prisonniers ont alors “éclaté en sanglots”. Durant de longues minutes, Erik et Lyle ont laissé leurs embrassades parler pour eux et n’ont ainsi pas prononcé le moindre mot.
Ils jouaient aux échecs par courrier
On nous rappelle qu’en février dernier, Lyle avait été transféré à la prison Richard J. Donovan d’Otay Mesa, où Erik se trouvait depuis 2013. Mis ces frères ne pouvaient alors se voir en raison de quartiers disciplinaires différents.
Désormais autorisés à se retrouver dans la cour et à l’occasion des repas, Erik et Lyle vont pouvoir discuter de vive voix et se livrer à des parties d’échecs un peu plus classiques que celles qu’ils observaient depuis leur détention. En effet, ces frères s’envoyaient jusqu’ici les coups qu’ils voulaient jouer par courrier.