États-Unis : après avoir mangé des sushis, il se retrouve à héberger un ver parasite long d’environ deux mètres
Dans l'État américain de Californie, un homme s'est présenté aux urgences avec un ver parasite de près de deux mètres de long qu'il avait directement extrait de son rectum. Le patient avait l'habitude de manger du sushi, probable lieu de naissance du ver hébergé.
Cette histoire s’est passée en Californie (États-Unis) et a été relatée par un urgentiste américain dans le podcast médical It won’t hurt a bit (“Ça ne vous fera pas peu mal”). Le docteur Kenny Bahn raconte ainsi comment un homme de 30 ans s’est présenté mal en point à l’hôpital de Fresno.
Le trentenaire souffrait de diarrhées sanglantes et de crampes d’estomac. Alors qu’il réclamait un vermifuge et que le médecin en face de lui n’était apparemment pas disposé à lui remettre le précieux médicament, l’homme a convaincu le praticien de revoir son jugement en lui montrant un ver blanc enroulé dans du papier toilette.
Aux toilettes, il extrait un ver d’1m70 de son rectum
Le patient a expliqué que suite à des douleurs intestinales, il avait profité d’un séjour aux toilettes pour tâter les environs de son rectum et ainsi y découvrir un possible indice sur son mal. C’est là qu’il a mis la main sur un simili morceau d’intestin. Intrigué par la chose, il a déroulé le fil pour finalement se retrouver avec un ver parasite d’1m70.
Après avoir entendu l’histoire, le médecin a remis un traitement vermifuge au patient pour éliminer toute autre trace éventuelle de ver dans son organisme.
Le sushi consommé n’aurait pas été bien traité
Pourquoi Docteur ? nous informe quant à la probable bête qu’hébergeait cet Américain. Il semblerait ainsi que le ver parasite soit un Diphyllobothrium, aussi appelé ténia du poisson. Ses larves peuvent naître dans le saumon cru du Pacifique si celui-ci n’est pas correctement traité.
Le patient avait l’habitude de consommer sushis et sashimis, et ce serait donc suite à une mauvaise manipulation d’un poisson absorbé qu’il aurait été habité contre son gré. Son invité n’est d’ailleurs pas le plus grand observé puisque le ténia du poisson est capable d’atteindre une taille de dix mètres.