États-Unis : à 7 ans, un enfant menotté par la police après avoir attaqué une enseignante
En Floride, un enfant de 7 ans a été arrêté et menotté par les forces de l'ordre après s'être montré violent envers une enseignante suppléante. Les parents du garçon entendent poursuivre la police en justice.
Les faits se sont passés jeudi à Miami, en Floride (États-Unis). Tout semble parti d’une réflexion faite par une enseignante suppléante à un écolier de 7 ans. L’institutrice reprochait au jeune garçon de jouer avec la nourriture.
Une critique que l’enfant n’a visiblement que peu apprécié, puisqu’il s’en est alors physiquement pris à l’enseignante en lui assénant des coups de poing dans le dos. La jeune femme s’est efforcée de maîtriser son étonnant agresseur pendant que celui-ci continuait de distribuer coups de poing et coups de pied.
Un enfant de 7 ans menotté après qu’une suppléante a voulu porter plainte
Le personnel de l’école primaire aurait choisi d’alerter les forces de l’ordre après que la suppléante a déclaré vouloir déposer plainte. L’écolier a apparemment continué de manifester un comportement violent puisqu’il s’est vu menotter par les autorités, avant d’être embarqué sur la banquette arrière de la voiture de police.
Les parents envisagent de poursuivre la police en justice
Selon TVA Nouvelles, un policier en uniforme aurait ensuite escorté le garçon jusqu’à l’hôpital pour enfants de Miami, une manœuvre d’apparence conforme aux “procédures standards”. La police a affirmé que ce genre d’incidents arrive malgré tout rarement et que si un menottage a été observé ici, c’était pour “éviter que [le] comportement erratique et violent [du garçon] ne l’amène à faire du mal à autrui ou soi-même”.
Des personnes affirment que l’enfant aurait agi de la sorte après avoir été victime de harcèlement scolaire. Alors qu’il a été suspendu de son école pendant dix jours, ses parents envisagent de poursuivre la police en justice pour avoir franchi la ligne jaune. D’après le père de l’enfant, ce dernier resterait perturbé même après avoir présenté ses excuses aux personnes concernées : “Il ne dort pas, il est nerveux et il ne réalise pas encore ce qui s’est passé”.