États-Unis : 420 couples vont tester un gel contraceptif masculin
Il s'agit du premier test à grande échelle pour un tel contraceptif.
Ce contraceptif masculin a été baptisé NES/T par les chercheurs de l’École de Médecine de l’Université de Washington qui l’ont développé pendant 10 ans.
Désormais, c’est à grande échelle qu’il va être testé, par pas moins de 420 couples aux États-Unis.
Un gel à base de progestine
Sous forme de gel, il contient une hormone sexuelle femelle appelée progestine. Son pouvoir est d’empêcher « la production de testostérone, réduisant la production de spermatozoïdes à un niveau très bas ou inexistant » pendant environ 72 heures, précise l’Institut national de la santé infantile et du développement humain (NICHD) dans un communiqué.
Mais les scientifiques ont indiqué avoir ajouté un peu de testostérone dans le contraceptif pour éviter toute baisse préjudiciable de libido.
Le cadre du test
L’avantage de ce moyen de contraception est qu’en cas d’oubli pendant 24 ou 48 heures, les conséquences sont théoriquement moins importantes qu’un oubli de pilule.
Ainsi, les hommes volontaires devront appliquer ce gel sur la peau pendant une période de 12 à 16 semaines, avant que le niveau de spermatozoïdes baisse jusqu’à un seuil qui permet d’éviter une grossesse. Ensuite, ils pourront l’utiliser comme unique moyen de contraception pendant les 52 semaines qui suivent.
Si cette phase ne concerne pour le moment que les États-Unis, une prochaine vague devrait être lancée dans d’autres pays avec des résultats analysé en 2022. Avant peut-être une mise sur le marché.