Essonne : soupçonnée d’avoir tué son bébé, elle apprend à son mari qu’il n’était pas de lui
Après la découverte, en juin dernier, du corps sans vie d'un nourrisson dans l'Essonne, une femme de 28 ans vient d'affirmer avoir tué l'enfant, en révélant au passage à son mari qu'il n'était pas de lui.
L’affaire du nourrisson retrouvé mort en juin dernier à Grigny, dans l’Essonne, vient de rebondir. À l’été dernier, le corps sans vie de l’enfant avait ainsi été découvert chez sa mère peu de temps après l’accouchement. Une enquête préliminaire avait alors été lancée pour faire toute la lumière sur ce drame.
Les analyses biologiques conduites ont permis d’établir il y a de cela quelques jours, dixit une source policière citée par 20minutes.fr, que “l’enfant était né vivant, et qu’il était ensuite décédé d’une cause inconnue”. La mère, une femme âgée de 28 ans, avait pourtant précédemment déclaré que son enfant était mort lors de sa venue au monde.
Bébé retrouvé mort en juin : il était né en vie
Il était donc logiquement prévu que cette mère soit convoquée auprès des autorités afin d’y être de nouveau entendue et confrontée à ces éléments inédits. Elle n’aura toutefois pas attendu ce rendez-vous pour s’exprimer de nouveau sur les circonstances de la tragédie.
Selon la source mentionnée plus haut, la jeune femme a en effet “avoué à son mari que l’enfant n’était pas de lui et qu’elle l’avait tué parce qu’elle ne savait pas comment il réagirait”. Une révélation ayant conduit à une “crise familiale” puis à l’intervention de la police au domicile du couple, dans la nuit de vendredi à samedi, pour mettre un terme ne serait-ce que temporaire aux tensions.
Des aveux qui ne font pas office de preuve
Le procureur de la République d’Évry Eric Lallemen, en confirmant que “cette femme a spontanément déclaré avoir donné la mort à son enfant”, a toutefois souligné que ces aveux ne “constituent pas une preuve”. Désormais soupçonnée d’avoir donné la mort à son enfant, la jeune femme a été interpellée, mise en examen dimanche pour “meurtre sur mineur” et placée en détention provisoire.