Essonne : recalés au rattrapage du bac, ils agressent leur proviseur
Lundi, deux lycéens scolarisés à Massy, dans l'Essonne, ont agressé leur proviseur après avoir été recalés à leur rattrapage du bac. Les adolescents, âgés de 18 et 19 ans, ont été placés en garde à vue.
Le poids de la déception a semble-t-il été trop lourd à porter pour ces deux adolescents de 18 et 19 ans scolarisés à Massy (Essonne) qui avaient ainsi appris qu’ils venaient d’être recalés aux oraux du rattrapage du bac. L’une des réactions notables qui a suivi a ainsi été celle d’agresser, lundi en fin d’après-midi, le proviseur de leur lycée à Athis-Mons.
Les deux lycéens ont de même cassé une table en verre et promis de revenir brûler l’établissement. Ils ont depuis été placés en garde à vue. Les faits, rapportés par Le Parisien, se sont produits aux alentours de 17h30.
Recalés, ils insultent, menacent et frappent le proviseur avant d’être interpellés
Ces deux amis attendaient de savoir s’ils allaient être reçus, avant que le professeur de physique-chimie du lycée ne vienne éteindre leur conviction d’un succès commun. Les lycéens ont alors demandé à voir les examinateurs et les correcteurs. C’est là qu’ils ont cassé la table en verre sous les yeux du professeur.
Les adolescents ont ensuite été confiés au proviseur qui les a conduits jusqu’à la sortie. Les lycéens n’ont pas décoléré et ont asséné insultes et menaces au responsable avant que l’un d’eux ne lui décoche un coup de poing. Les forces de l’ordre ont été appelées à intervenir et les deux perturbateurs ont été interpellés sans plus de dommages.
C. Avenel, rectrice @acversailles, condamne fermement l‘agression dont a été victime le proviseur du lycée M. Pagnol d’Athis-Mons et lui exprime tout son soutien. Remerciements aux services de police et aux équipes académiques intervenues très rapidement https://t.co/5MLAloj67Q pic.twitter.com/lV4du5VcbI
— Académie de Versailles (@acversailles) July 9, 2019
Une plainte déposée par la victime
L’agression a depuis été fermement condamnée par la rectrice de l’académie de Versailles. La victime, dont l’examen des blessures n’a pas encore établi son ITT, a quant à elle déposé plainte.
Une cellule d’écoute a été mis en place par l’inspection académique et le préfet de l’Essonne a rappelé que “l’école de la république doit rester un sanctuaire, ses missions sont de faire réussir les élèves et d’en faire des citoyens actifs et responsables, et de fonder les relations sociales sur le dialogue, le respect la tolérance et la raison”.