Essonne : la passagère d’un chauffeur VTC violentée, volée et abandonnée dans une forêt
Dans la nuit du 2 au 3 août dans l'Essonne, une femme d'une trentaine d'années aurait été violentée et abandonnée par un chauffeur VTC qui lui aurait de plus volé de l'argent et son téléphone portable.
L’histoire commence dans la nuit du jeudi 2 au vendredi 3 août derniers. Il était entre deux et trois heures du matin quand une femme d’une trentaine d’années est ressortie d’un bar du XIe arrondissement de Paris. Souhaitant rentrer à Brunoy, dans l’Essonne, cette femme en état d’ivresse a commandé un Uber, la seule application dont elle se sert de son propre aveu. Arrivée à destination, et après avoir discuté avec le chauffeur, elle a demandé à être conduite au Mont-Saint-Michel afin de visiter le site. Le Parisien rapporte que le chauffeur et sa cliente ont convenu d’un prix de 300 euros pour la course.
Elle demande à payer le reste de la course au retour, le chauffeur VTC s’énerve
Peu après quatre heures du matin, la voiture s’est arrêtée à un distributeur automatique, où la cliente a retiré 180 euros qu’elle a tendus au conducteur : “Je voulais lui payer le reste au retour. C’est là qu’il a commencé à s’énerver”. La femme aurait alors tenté de prendre le volant avant que le chauffeur ne se gare sur le bas-côté et n’éjecte la cliente en la tirant par les cheveux, non sans avoir conservé ses 180 euros et son téléphone portable.
La course ne figurerait pas dans l’historique de la société Uber
La femme s’est retrouvée seule dans une forêt. Après avoir marché un moment, elle a rencontré un automobiliste qui a accepté de la déposer près d’une gare. Une dame et sa fille l’ont ensuite emmenée au commissariat de Draveil, où elle est restée dans le hall d’accueil en attendant de décuver pour pouvoir ainsi déposer plainte. Sauf que depuis, cette femme n’a pas retrouvé le courriel prouvant sa commande et Uber, qui a lancé une enquête interne, n’a pas non plus trouvé trace de la course dans son historique. La client reste malgré tout sûre d’elle : “Je n’utilise qu’Uber et je n’ai pas confiance dans les taxis. Je me souviens que lorsque je suis montée dans la voiture, il m’a donné mon nom et l’adresse à laquelle j’allais. Après coup, j’ai vu qu’il n’avait pas facturé la course depuis Paris. Je pense qu’elle a disparu parce que le chauffeur l’a annulée. Il a profité du fait que j’étais ivre .”