Essonne : il demande aux gendarmes de raccompagner une escort-girl pour ne pas lui payer le taxi
Mercredi dans l'Essonne, les gendarmes ont été sollicités par un homme qui souhaitait que les militaires raccompagnent une escort-girl dont il estimait n'avoir pas "consommé" le service.
C’est un appel pour le moins curieux que les gendarmes de l’Essonne ont réceptionné mercredi. Alors que la France est soumise au confinement depuis maintenant trois semaines et demie, un homme a reçu chez lui une escort-girl. Le Parisien rapporte que ce client est apparu mécontent de ce que cette femme lui proposait. Et de lui avoir donc indiqué de faire demi-tour.
Il appelle les gendarmes pour raccompagner une escort-girl, il essuie un refus
L’escort-girl souhaitait néanmoins que le client lui paie le taxi pour le trajet retour. Ce à quoi l’homme a préféré appeler les gendarmes. Karine Lejeune, colonelle de gendarmerie de l’Essonne, donne le motif profond de cette sollicitation : “il considérait qu’il n’avait pas consommé, donc qu’il n’avait pas à payer”. L’homme a toutefois essuyé un refus de la part des militaires qui ont ainsi jugé la requête absurde. S’ils s’étaient déplacés, l’escort-girl aurait même été verbalisée à hauteur de 135 euros pour non-respect des règles du confinement. “D’autant qu’elle ne risquait pas de présenter une carte professionnelle pour justifier son déplacement”, souligne la colonelle.
Le client encourait une amende de 1 500 euros
L’homme ayant passé l’appel encourait pour sa part une amende de 1 500 pour achat d’un acte sexuel, cette pratique étant ainsi interdite par la loi depuis 2006. La colonelle Lejeune rappelle que “la prostitution reste interdite, encore plus en confinement”. La finalité de cette histoire ne nous est pas relatée, mais il était sans nul doute moins coûteux pour le client de payer le taxi à l’escort-girl plutôt que tous deux aient à donner 1 635 euros de leurs poches respectives.