Essonne : elle contracte le botulisme après la consommation d’une soupe périmée
Une habitante de l'Essonne a contracté le botulisme après avoir consommé une soupe périmée depuis plusieurs semaines. Cette femme est désormais "quasi totalement paralysée" selon une amie de la famille.
Début 2018, le Bulletin épidémiologique hebdomadaire rappelait que le botulisme restait une réalité en France. L’histoire récemment rapportée par Le Parisien en est une confirmation. Fin août, une habitante de l’Essonne faisait un malaise. Une semaine et demie plus tard, son état de santé apparaissait aller en se dégradant. Hospitalisée, les médecins ont fini par lui diagnostiquer un cas de botulisme. Dans un premier temps, ils avaient pensé à un accident vasculaire cérébral, avant qu’une série d’examens ne vienne réfuter ce premier diagnostic.
Le botulisme, maladie rare à l’issue parfois fatale
Ce botulisme a été contracté par la consommation d’une soupe périmée. On nous rappelle que le botulisme est une maladie rare pouvant conduire à la mort. C’est l’absorption de toxines issues de produits contaminés qui rend malade, et la toxine en question n’est généralement pas détectable pour le consommateur puisque ni le goût, ni l’odeur de l’aliment n’en est altéré. L’Agence régionale de santé (ARS) a appelé les autorités compétentes à établir l’origine de la contamination dès qu’elle a été mise en courant de ce cas.
Une femme désormais “quasi totalement paralysée”
Si plusieurs produits présents dans la frigo de la victime ont retenu l’attention des enquêteurs de la répression des fraudes, l’un semble être celui ayant contaminé l’habitante : une soupe aux légumes dont la date limite de consommation (DLC) était le 4 août dernier. Informée, la marque en question assure avoir rapidement fait le nécessaire : “Nous avons pris cette information très au sérieux et nous nous sommes immédiatement mis à la disposition des autorités. Aucun problème n’a été signalé sur les 630 bouteilles du lot qui ont été vendues et consommées depuis.” L’entreprise estime que la responsabilité en revient à la cliente, laquelle a ainsi consommé un produit périmé à la fraîcheur plus garantie. Une amie de la famille indique au sujet de la victime qu’“elle est quasi totalement paralysée. Et avec très peu d’espoir de récupération.”