Essonne : elle aurait tué ses deux filles de 8 ans et 8 mois avant de se suicider
Dans la nuit de samedi à dimanche à Saint-Germain-lès-Arpajon, dans l'Essonne, une mère de famille aurait tué ses deux filles de 8 ans et 8 mois avant de se donner la mort. Peu avant, elle avait indiqué par SMS à une voisine ses funestes intentions.
Un triple drame est survenu dans la nuit du samedi 15 au dimanche 16 mai à Saint-Germain-lès-Arpajon, dans l’Essonne. Une mère de famille de 30 ans aurait ainsi tué ses deux filles âgées de 8 ans et 8 mois avant de se donner la mort. Les faits, révèle Le Parisien, ont été découverts dans l’appartement familial situé au quatrième et dernier étage. Un voisin du rez-de-chaussée, ancien pompier, témoigne : “Vers une heure du matin, j’ai vu les secours arriver en masse. Seule la lumière du dernier étage, celui de Leslie [NDLR : la mère de famille], était allumée. Ensuite, j’ai reconnu le matériel pour le bélier. Puis, la police scientifique est arrivée. On voyait les flash crépiter dans la pièce par la fenêtre. J’ai compris qu’il y avait un gros problème. Et les trois corps sont sortis…”
Elle aurait tué ses filles avant de se suicider : une voisine alertée
C’est une voisine et amie qui avait alerté les pompiers après que la trentenaire lui avait communiqué ses funestes intentions par SMS. La porte a été défoncée par les secours, avant que les trois corps sans vie ne s’imposent à leurs yeux. Quant à savoir la raison pour laquelle cette mère de famille aurait commis ces gestes, l’incompréhension semble être totale dans le voisinage. “Si elle avait des problèmes, elle ne les a jamais laissés transparaître”, déclare ainsi un habitant du même palier que la famille.
Une cellule d’aide psychologique attendue
Une autre mère de famille évoque la résonance de ce choc sur sa relation avec ses progénitures : “En tant que parent, c’est très dur. Ce matin, ils n’ont pas dû comprendre pourquoi, mais j’ai serré très fort mes enfants dans les bras… “ Il est prévu qu’une cellule d’aide psychologique soit mise en place à destination des enfants perturbés par ce drame. L’enquête a été confiée à la sûreté départementale de l’Essonne.