Essonne : des CRS chassés de leur cantonnement par des blattes
Dans la nuit de mardi à mercredi dans l'Essonne, quelque 150 CRS ont été contraints de dormir à la belle étoile en raison d'une invasion de blattes germaniques dans leur cantonnement.
Les lieux avaient-ils été vérifiés avant l’arrivée, de Troyes (Aube) et de Toulon (Var), de quelque 150 CRS dans leur cantonnement de Massy (Essonne) ? Toujours est-ils que dans la nuit du mardi 18 au mercredi 19 juillet, ils ont eu la désagréable surprise de constater que leur nouveau toit abritait déjà des occupants.
Et plus particulièrement des blattes germaniques, comme le rapportent nos confrères du Parisien. Par voie de communiqué, le syndicat UNSA Police précise qu’“une invasion de blattes était constatée dans de nombreux endroits de ces bâtiments vétustes (salles de restauration, parties communes, chambres…)”.
Cantonnement infestés par des blattes : les CRS relogés par leur direction
Il apparaît que les policiers avaient préalablement signalé à leur hiérarchie le risque sanitaire représenté par ces lieux, et une société spécialisée de s’être même rendue sur place. Au final et pour éviter de développer des cas de gastro-entérites par un contact avec ces blattes, les CRS n’ont eu d’autre choix que d’aller dormir dans leur camion.
Et ils ne pourront pas retourner dans leur cantonnement avant trois jours, soit le délai nécessaire pour éradiquer ces bêtes. Mercredi, la direction centrale des CRS a relogé les policiers appartenant à deux compagnies.
UNSA Police dénonce un traitement “inadmissible”
UNSA Police dénonce des conditions d’hébergement pour les CRS qui ne semblent pas aller en s’améliorant : “Les CRS sont-ils des sous-citoyens ? Les missions se succèdent mais, de manière récurrente, de graves problèmes de qualité, d’hygiène et de sécurité se multiplient sur les divers hébergements que cherchent à imposer l’administration aux compagnies en déplacement.”
Et d’ajouter que “les fonctionnaires des Compagnies républicaines de sécurité sont employés, sans répit, depuis de nombreux mois, sans jamais faillir à leurs missions […] Ces femmes et ces hommes répondent toujours présent avec un grand professionnalisme. Le traitement qui leur est infligé, de manière de plus en plus répétitive, est inadmissible”.