Espagne : quatre hommes arrêtés pour une agression sexuelle en groupe la nuit du Nouvel An

Le 1er janvier dernier, quatre hommes ont été arrêtés en Espagne pour l'agression sexuelle en groupe d'une jeune femme la nuit précédente. Il est possible que les suspects aient fait deux autres victimes selon la Garde civile.

L’information émane d’un porte-parole de la Garde civile d’Alicante, dans l’est de l’Espagne. Le 1er janvier dernier, quatre hommes ont été arrêtés pour l’agression sexuelle en groupe d’une femme de 19 ans. Des faits qui remontent à la nuit précédente, soit celle du Nouvel An.

Dans leur communiqué, dont la teneur est rapportée par BFMTV.COM, les autorités indiquent que la jeune femme avait été retrouvée ivre et à moité dévêtue dans un sous-sol du village de Callosa d’Ensarria (sud-est). Visiblement désorientée, elle n’avait ainsi pas été en mesure de dire où elle habitait.

Agression sexuelle en groupe en Espagne : plus d’une victime ?

Les quatre hommes suspectés d’avoir agressé sexuellement la jeune femme avaient passé la soiirée avec elle. Ce groupe d’individus, tous d’origine équatorienne, aurait filmé leurs actes, nous précise-t-on.

Sur ces quatre mis en cause, un homme de 22 ans déjà défavorablement connu des services de police pour des faits de violence sexiste et d’abus sexuel sur mineure. En octobre dernier, souligne la police, il aurait abusé d’une femme ayant depuis porté plainte. La Garde civile ajoute que ces quatre hommes auraient fait deux autres victimes dans des circonstances similaires à celles de cette nuit du 31 décembre.

Des faits rappelant l’affaire de “La Meute”

Ces récents faits peuvent en rappeler d’autres, en particulier une affaire remontant à 2016 où, durant les fêtes de la San Fermin à Pampelune, cinq hommes avaient sexuellement abusé d’une jeune femme dans une cage d’escalier. Des actes filmés dont le groupe s’était vanté dans un groupe WhatsApp nommé “La Manada” (La Meute).

Plusieurs dizaines de milliers de femmes auront dénoncé dans les rues le jugement rendu à l’encontre de ces hommes, en première instance et en appel : 9 ans de prison pour “abus sexuel”. Ce n’est pas tant la durée de la peine qui a fait débat, mais davantage la non retenue de la qualification de “viol” dans cette affaire. Le gouvernement espagnol a depuis annoncé une réforme du code pénal pour y introduire la notion de consentement sexuel explicite.