Pour Éric Ciotti, la politique de Christiane Taubira « menace la République »
Le député UMP des Alpes-Maritimes Éric Ciotti a fait savoir samedi que la politique menée par Christiane Taubira sur le plan pénal "menace la République".
Éric Ciotti n’est ni le premier à s’opposer à la politique de Christiane Taubira en matière de gestion pénale, et ne sera vraisemblablement pas le dernier à adopter pareille posture. En ce samedi, le député UMP des Alpes-Maritimes est ainsi apparu particulièrement remonté envers l’action de l’actuelle garde des Sceaux.
Une sortie faisant possiblement suite à la récente publication de chiffres attestant d’une baisse, sur un an, du nombre de détenus présents dans les prisons françaises. Le Lab Europe 1 rapporte en effet un recul de 3%, avec 66 761 détenus observés au 1er avril 2015 contre 68 859 l’année précédente à la même période.
Christiane Taubira : Éric Ciotti pas convaincu par le nombre de détenus en baisse
Et puisqu’il semblerait bien trop évident de ne voir que l’aspect positif de ces chiffres, Éric Ciotti a déclaré ce matin sur le réseau Twitter que « par son objectif de baisse du nombre de détenus malgré l’augmentation des violences #Taubira conduit une politique qui menace la République ». Et le député d’être rejoint par d’autres membres de l’opposition.
Par son objectif de baisse du nombre de détenus malgré l'augmentation des violences #Taubira conduit une politique qui menace la République
— Eric Ciotti (@ECiotti) April 25, 2015
L’UMP réunie dans l’opposition
Le député des Français de l’étranger Thierry Mariani a par exemple indiqué sur la même plate-forme, tout en liant un article du Figaro à ses propos : « Chercher l’erreur: le nombre de détenus baisse et la délinquance augmente…ah bon,pas d’erreur!! Merci Mme Taubira ». Même son de cloche chez le député UMP Sébastien Huyghe. Le secrétaire national du parti Georges Fenech a quant à lui déclaré via un communiqué que « face au désarmement pénal de la justice, la protection de nos concitoyens ne pourra plus être valablement assurée par nos forces de police et de gendarmerie, déjà confrontées à la menace terroriste et à l’augmentation de la délinquance en matière de cambriolages et de violences. Il est urgent de changer radicalement de politique pénale et d’en finir avec l’idéologie permissive qui fracture la paix sociale. »