Un enseignant retraité de 70 ans déféré pour détention de fichiers pédopornographiques
Jeudi, un enseignant à la retraite âgé de 70 ans a été placé en garde à vue puis déféré après la découverte, sur son ordinateur saisi chez sa mère, de quelque 1.500 fichiers pédopornographiques.
L’affaire a rebondi après avoir éclos l’an passé. En 2016, une mère de famille avait ainsi déposé plainte auprès de la police du Mans après avoir pris connaissances d’échanges à caractère sexuel par SMS entre son enfant né en 2001, donc mineur, et l’animateur majeur d’un camp d’été dans le Nord de la France au sein d’une association catholique.
Ce homme, un septuagénaire originaire de la ville et ancien enseignant en région parisienne, avait alors été placé en garde à vue et avoué les faits qui lui étaient attribués. Durant une perquisition effectuée chez sa mère de 92 ans, où l’animateur de 70 ans résidait depuis sa retraite, son ordinateur avait été saisi, rapporte Ouest-France.
1.500 fichiers pédopornographiques découverts dans l’ordinateur de l’ex-enseignant
Et c’est après analyse du contenu du ou des disque(s) dur(s) de l’appareil que les autorités y ont finalement découvert près de 1.500 fichiers à caractère pédopornographique. Là aussi, l’ex-enseignant a reconnu les faits.
Il a été de nouveau placé en garde à vue jeudi au commissariat du Mans puis déféré le lendemain devant le parquet. Il est désormais attendu que l’homme se soumette à un examen psychiatrique avant sa convocation ultérieure devant la justice.
Des faits semblables à Paris et en Normandie
Fin janvier 2015, un enseignant de 28 ans officiant dans un lycée parisien avait été arrêté puis mis en examen pour détention de documents pédopornographiques. Le jeune homme avait reconnu son attirance pour les enfants tout ayant démenti tout attouchement ou viol sur mineur.
Plus récemment, en décembre dernier, un homme de 61 ans enseignant dans un lycée normand d’Évreux avait été déféré devant le parquet puis mis en examen et écroué pour viols sur mineurs, agressions sexuelles et relations incestueuses sur mineurs de moins de 15 ans. Dans ce cas précis, le sexagénaire avait reconnu les faits “tout en les minimisant ou en affirmant que les enfants étaient demandeurs”.