En près de 30 ans, la taille moyenne du pénis en érection a augmenté

Un homme se cachant le pénis et les testicules. Image d'illustration.derneuemann / Pixabay
Une étude a révélé qu'en l'espace de trente ans, la taille du pénis en érection avait augmenté en moyenne de 24%. Mais contrairement à ce que l'on pourrait penser, cette progression ne serait pas totalement positive.
En décembre dernier, The World Journal of Men’s Health avait révélé les résultats d’une étude portant sur la taille en érection du pénis. Des conclusions rapportées il y a peu sur la sphère francophone, et entre autres par le Midi Libre. L’étude a été conduite de 1992 à 2021 et s’est appuyée sur les bases de données PubMed, Embase et Cochrane Library. En tout, 55 761 pénis du monde entier ont plus ou moins été passés à la loupe. Les données étudiées ont exclu les automesures ou les mesures prises suite à des chirurgies pelviennes majeures.
Évaluation de la taille du pénis en érection : plusieurs techniques utilisées
Pour mesurer la taille du pénis en érection, plusieurs techniques ont été mises en œuvre comme l’autoévaluation, l’érection spontanée en cabinet et l’injection intra-caverneuse en cabinet. Des évaluations que l’on nous invite à considérer avec prudence en raison de biais.
En près de 30 ans, un gain de 3 centimètres
Il a été observé qu’en 29 ans, la taille moyenne du pénis en érection est passée de 12,2 à 15,2 centimètres, soit un gain de 24%. Aucune modification n’a, en revanche, été observée sur la longueur du pénis étiré ou flasque. Les mesures se voulaient plus longues chez les Africains subsahariens, intermédiaires chez les Européens, Asiatiques du Sud et Nord-Africains, et plus réduites chez les Asiatiques de l’Est.
Des causes qui ne seraient pas réjouissantes
Quant à savoir le pourquoi de sexes plus longs en érection, les hypothèses soulevées par les scientifiques n’ont rien de positif. Il pourrait ainsi être question d’une puberté précoce découlant d’une exposition aux produits chimiques, d’une sédentarité, d’une obésité ou encore d’une exposition accrue à des substances perturbatrices du système hormonal. En sus, l’étude a mis en évidence un recul du nombre de spermatozoïdes et des niveaux de testostérone sérique.