En Iran, des écureuils ont déjà été arrêtés pour espionnage
En 2007, les services de renseignements iraniens avaient arrêté une dizaine d'écureuils pour espionnage. Les rongeurs transportaient visiblement du matériel provenant de l'étranger.
“Incroyable mais vrai”, comme le dit la formule consacrée. À l’été 2007, les services de renseignement iraniens avaient ainsi communiqué sur l’arrestation d’une dizaine d’écureuils. Ces derniers, rapporte le site ynetnews, étaient plus précisément au nombre de quatorze. Les agents de renseignement du pays avaient affirmé que ces écureuils servaient d’espions pour des puissances d’Occident.
En 2007, 14 écureuils arrêtés en Iran avec du matériel d’espionnage
“Ces dernières semaines, les services de renseignement ont arrêté 14 écureuils à l’intérieur des frontières iraniennes”, avait relaté l’agence de presse officielle IRNA, en ajoutant que les bêtes étaient équipées en conséquence. “Les écureuils transportaient du matériel d’espionnage d’agences étrangères, et ont été arrêtés avant qu’ils ne puissent agir, grâce à la vigilance de nos services de renseignement.”
Une utilisation de rongeurs non documentée jusqu’ici
Esmaeil Ahmadi-Moqada, commandant de la police iranienne, avait confirmé la teneur du rapport. Il avait ainsi déclaré qu’un certain nombre d’écureuils avaient effectivement été surpris dans les frontières iraniennes, avec sur le dos de l’équipement d’espionnage. “J’en ai entendu parler mais je n’ai pas de connaissances spécifiques sur le sujet”, avait indiqué le commandant. Ces arrestations étaient-elles une première ? La question reste en suspens étant donné que, jusqu’ici, l’utilisation de rongeurs espions par l’étranger n’était pas documentée. Il semble que depuis, aucun écureuil n’a été repéré par le renseignement iranien. D’autres moyens les ont-ils remplacés dans ces manœuvre d’espionnage ? On peut aussi supposer que de nouvelles intrusions de rongeurs se soit révélées plus concluantes, et donc plus discrètes, par les commanditaires, au point de ne pas éveiller le moindre soupçon par l’Iran.