En France, il n’y a plus qu’une centaine de cabines téléphoniques en état de fonctionnement
À l'heure actuelle, le parc français est constitué d'environ 300 cabines mais une sur trois seulement fonctionne, pour un temps d'utilisation mensuelle de 28 secondes en moyenne.
Il y a deux décennies encore, la France comptait pas moins de 300.000 cabines téléphoniques sur l’ensemble de son territoire. Aujourd’hui, sur les 300 toujours installées, seule une centaine fonctionne encore, indique BFMTV. Ces chiffres proviennent d’Orange, qui a l’obligation de les maintenir en activité, en attendant que le réseau de téléphonie mobile prenne le relais dans les zones encore non couvertes.
Une mort annoncée, mais quand ?
En moyenne, chacun de ces « publiphones » est utilisé moins de 30 secondes par mois. Leur fin était déjà prévue pour la fin de l’année dernière, mais ils n’en finissent plus de mourir. À BFM, Orange indique : « Nous ne pouvons donner de date précise à ce stade. Les dernières cabines en service seront maintenues en l’état tant que leur point d’implantation ne sera pas couvert en réseau mobile par au moins un opérateur ». Mais « tous les opérateurs sont toutefois pleinement mobilisés pour y parvenir, notamment dans le cadre du plan zones blanches », dont la dernière étape date de 2015.
Que deviennent les « publiphones » hors d’usage ?
Quant aux cabines qui sont arrivées en fin de vie, différents sorts les attendent. D’une part, une désinstallation et un recyclage par une filiale de Veolia, nommée Triade. Là, les terminaux sont traités en déchets d’équipements électriques et électroniques.
Orange peut aussi être amenée à en faire don aux communes dans lesquelles elles sont implantées. L’opérateur précise que « Le plus souvent, ces cabines sont conservées à leur emplacement afin de servir de libre-service de livres pour les habitants ». Histoire de leur redonner l’occasion d’être utiles. Enfin, elles peuvent aussi finir par alimenter les circuits alternatifs prisés par les collectionneurs.