En 2100, la moitié des plages du globe pourraient avoir disparu
L'étude internationale indique que même en consentant à réduire les émissions de gaz à effet de serre, plus d'un tiers d'entre elles seraient menacées.
“Nous devons nous préparer” à ce que le changement climatique soit à l’origine de la disparition de la moitié des plages du monde. L’alerte est lancée par Michalis Vousdoukas, chercheur au Centre commun de recherche de la Commission européenne et directeur de l’étude parue dans la revue Nature. Il rappelle : “En dehors du tourisme, les plages de sable offrent souvent le premier mécanisme de protection contre des tempêtes et des inondations et sans elles, les impacts des événements climatiques extrêmes seront probablement plus forts”.
L’Australie, pays le plus touché ?
Érosion, nouvelles constructions, tempêtes et montée des eaux menacent les plages qui occupent plus d’un tiers des littoraux du monde. Avec pas moins de 15 000 km de plages effacés d’ici 2100, l’Australie pourrait être en première ligne, suivie par le Canada, le Chili et les États-Unis. Deux scénarios ont été échafaudés par le groupe d’experts, dont le “pire” prévoit des émissions de gaz à effet de serre poursuivant leur actuelle tendance; quand le second limite le réchauffement du climat à 3°C. Le premier scénario prévoit la disparition de 132 000 km de côte, la moitié des plages de sable du globe. Dans le dernier scénario, le chiffre de 95 000 km est avancé.