Emmanuel Macron annonce la fin de la redevance TV en cas de réélection
Alors que les présidentielles approchent à grands pas, Emmanuel Macron annonce la suppression de la redevance TV en cas de réélection.
Les présidentielles 2022 ne sont plus qu’à quelques semaines de là. Alors qu’il a tout juste annoncé sa présentation en tant que candidat, Emmanuel Macron commence à présenter ses promesses de campagne aux Français. Le président de la République a ainsi expliqué qu’en cas de réélection, il supprimerait la redevance TV.
La suppression de la redevance TV envisagée par Macron
Alors que sa campagne présidentielle vient à peine de commencer, Emmanuel Macron est venu énoncer plusieurs propositions lors d’un déplacement à Poissy, dans les Yveline. Le chef de l’État a notamment énoncé une proposition choc concernant le pouvoir d’achat des Français, la fin de la redevance télé.
Pour rappel, cette contribution à l’audiovisuel public concerne depuis 2019 toutes les personnes imposées à la taxe d’habitation et détenant un téléviseur dans leur foyer. Créée en 1933, elle représente aujourd’hui près de 80 % des ressources financières des médias publics en France. Le montant de cette dernière est de 138 € en métropole, contre 88 € dans les départements d’outre-mer.
« On supprimera des impôts qui restent, la redevance télé en fait partie », a ainsi annoncé Emmanuel Macron lors de son premier déplacement comme candidat dans les Yvelines. Il a d’ailleurs ajouté : « C’est 127 euros environ en moyenne, c’est cohérent avec la suppression de la taxe d’habitation ». À titre d’information, la redevance télé avait permis de rapporter 3,8 milliards d’euros en 2020 d’après la direction générale des Finances publiques. Pour 2021 et 2022, le ministère de la Culture estime qu’elle représenterait environ 3,7 milliards d’euros par an.
Emmanuel Macron n’est cependant pas le seul candidat à vouloir supprimer la redevance télé. En effet, Valérie Pécresse, Marine Le Pen et Éric Zemmour ont déjà souligné leur souhait de supprimer cet impôt. Certains d’entre eux sont cependant venus préciser leur souhait de privatiser en partie ou en totalité des médias publics.