Emmanuel Macron affirme dans son livre ne devoir allégeance qu’à la France
Dans son livre à paraître "Révélation", Emmanuel Macron affirme notamment ne devoir allégeance qu'à la France et "non à un parti, à une fonction ou à un homme".
C’est le jeudi 24 novembre prochain, soit demain, que devrait paraître dans les librairies et aux éditions XO Révolution, le premier livre de l’ancien ministre de l’Économie Emmanuel Macron. Si ce dernier a, il y a peu, communiqué officiellement sa volonté de se présenter à la présidentielle de 2017, cet ouvrage n’aurait pas vocation à se définir comme son “programme” mai davantage sa “vision” pour la France.
Europe 1, qui rapporte quelques passages du livre, se fait ainsi l’écho d’une France représentant l’unique entité à laquelle Emmanuel Macron jure à demi-mot fidélité : “C’est à mon pays seul que va mon allégeance, non à un parti, à une fonction ou à un homme“.
Livre de Macron : pas un “programme” mais sa “vision”
Dans Révolution, l’ex-ministre estime que la “trahison” qu’on lui prête vis-à-vis de François Hollande est “révélateur de la crise morale de la politique contemporaine”, où “l’idée du bien public doit s’effacer devant celle du service rendu”.
Pour Emmanuel Macron, celles et ceux l’ayant pris pour cible ont “ainsi avoué que pour eux, la politique obéissait au fond à la règle du milieu : de la soumission, dans l’espoir d’une récompense personnelle”. Et à un François Hollande considérant lui-même avoir été trahi, son ex-ministre met “sur le compte de la distraction les propos tenus par le président de la République”, disant ainsi le savoir “trop attaché à la dignité des fonctions publiques et aux valeurs fondatrices de la vie politique républicaine pour avoir adhéré, ne fût-ce qu’un instant, à cette conception délétère des petits arrangements entre obligés”.
Une démission en raison d'”erreurs” de Hollande
Celui qui fut secrétaire général adjoint de l’Élysée entre 2012 et 2014 évoque au passage les raisons l’ayant conduit, an août dernier, à quitter son poste de ministre au sein du gouvernement de François Hollande :
“Après les attentats de l’automne 2015, la renonciation à une stratégie indispensable pour saisir les nouvelles opportunités économiques dans notre pays, l’absence de véritable volonté réformiste et d’une plus grande ambition européenne et le choix d’un débat stérile autour de la déchéance de nationalité […] me sont apparus comme des erreurs, voire parfois de véritables fautes politiques”.